Il est connu surtout comme créateur de spectacles et auteur dramatique ainsi que pour ses liens d'amitié avec Edmond Rostand.
Biographie
Fils d'un avocat référendaire au Sceau de France[3] à la Chancellerie du ministère de la Justice, il entre comme officier d'administration dans le service des hôpitaux militaires du ministère de la Guerre avant de devenir attaché d'administration centrale au ministère des Affaires étrangères. Parallèlement à ses fonctions, il entreprend une carrière d'auteur dramatique, de journaliste et de critique théâtral, en particulier pour la revue Comoedia, qui se terminera avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
En [4], il épouse la fille du sculpteur Jacques-Hyacinthe Chevalier dont il aura deux enfants, Georgette (1892-19..) et Alexandre (1897-1955) qui deviendra médecin militaire.
À Bagnères-de-Luchon, station thermale en vogue dans la seconde moitié du XIXe siècle, Maurice Froyez, crée la « fête des fleurs » lorsque, sur son idée, à l'occasion d'une rencontre équestre au champ de course de Moustajon en 1888, les hommes fleurissent des calèches et décorent leur équipage d'une abondance de fleurs des champs pour se livrer ensuite à une joyeuse bataille de fleurs avec le public. Ainsi naît le premier « corso fleuri » ou défilé des chars. La première fête des fleurs est inaugurée à Luchon le dimanche , le plus beau char fleuri recevant une bannière. En 1891, Edmond Rostand et Rosemonde Gérard participent au défilé et gagnent la deuxième bannière[6].
Le « Club des natifs du premier avril »
Le , Edmond Rostand et Maurice Froyez fondent le « Club des natifs du premier avril », dont les statuts stipulent que ses membres jouiront à vie du privilège d'entrer gratuitement dans tous les établissements publics, opéras, théâtres, champs de course et maisons closes, de pouvoir rire aux enterrements afin de les rendre moins sinistres, de bénéficier à leur naissance du parrainage du chef de l'État et, en outre, de se voir attribuer un appartement de fonction dans un des palais nationaux, résidence pourvue de tout le confort souhaitable et d'une domesticité jeune, accorte et complaisante[7].
↑Paul de Royer-Dupré dit Paul Dehère (1848-1917), par ailleurs avocat à la Cour d'Appel de Paris, était le fils d'Ernest de Royer, ministre de la Justice sous Napoléon III.