Matthieu-Bernard MeyersMatthieu-Bernard Meyers
Matthieu-Bernard Meyers est un officier du génie de l'armée belge, né à Maestricht le , et mort à Bruxelles le . BiographieIl a été élève à l'athénée de Maestricht avant de continuer ses études, à 17 ans, à l'université de Liège en suivant le cours de philosophie. Carrière militaireIl entre comme cadet du génie le à l'académie militaire de Bréda. L'année suivante débute la révolution belge, contre le roi des Pays-Bas Guillaume Ier, de plusieurs provinces du Sud du royaume (donc la Belgique actuelle augmentée du Limbourg hollandais), suivie de leur sécession. Il reçut sa démission du service des Pays-Bas et s'est joint comme simple soldat aux volontaires qui assiégeaient Maestricht. Le , il est admis dans l'armée régulière belge et il est nommé adjoint au commandant du génie de la place de Venloo. Le , il est nommé sous-lieutenant, puis lieutenant le , capitaine en second le , capitaine en premier le . Il est fait chevalier de l'ordre de Léopold le en récompense de ses bons services, en particulier pour la part prise dans la construction des fortifications de Diest[1]. Entre 1848 et 1852, il fait les plans et construire la caserne appelée le Petit-Château, à Bruxelles, dans le style néo-Tudor. La caserne a été prévue pour recevoir 1 200 hommes puis a dû être agrandie[2]. Elle a d'abord reçu le régiment de carabiniers avant qu'elle serve aux fusiliers du 9e régiment de ligne à partir de 1894. Matthieu-Bernard Meyers a aussi construit la caserne du palais de Laeken. Il est nommé major le , attaché au cabinet du ministre de la guerre le . Il est nommé lieutenant-colonel le et directeur de la 4e division du département de la guerre le . Un arrêté royal lui confère la dignité d'officier de l'ordre de Léopold, le . Il est déchargé des fonctions de directeur au ministère de la guerre le . Le suivant, il est nommé directeur des fortifications dans la 1re division territoriale. Il est nommé colonel le . La guerre entre la France et une coalition d'États allemands dirigée par la Prusse est déclarée le . La Belgique dans la guerre franco-prussienne craint dêtre attaquée par un des deux belligérants. Le colonel Meyers est nommé commandant du génie à l'armée d'observation le . Il élevé au rang de général-major le . Il est directeur des fortifications de la 1re circonscription militaire quand il est mis à la retraite, le . Le suivant il reçoit le grade de lieutenant-général honoraire. Il est décédé à Ixelles-lez-Bruxelles, le . Membre d'associations scientifiquesMatthieu-Bernard Meyers a été conseiller de l'Académie royale d'archéologie de Belgique, membre correspondant de la Commission royale des monuments des Pays-Bas, membre du Corps académique d'Anvers, de la Société d'émulation pour l'étude de l'histoire et l'antiquité des Flandres, de la Société royale de numismatique, de la Société historique et archéologique du duché de Limbourg, etc. Il s'intéresse à l'archéologie et publie plusieurs articles. Cette intérêt pour l'histoire a attiré l'attention du gouvernement au moment de la création de la Commission directrice du Musée royal d'antiquités, d'armures et d'artillerie[3]. Il en fait partie depuis l'arrêté d'organisation du . Il en a été plusieurs fois le secrétaire provisoire. Distinctions
Publications
Notes et références
AnnexesBibliographie
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