En 471, Pierre le Foulon, prêtre myaphysiste de l'église Saint-Bassa à Chalcédoine, soutenu par le futur empereur Zénon, obtient son expulsion du siège d'Antioche et se fait élire à sa place. Martyrius se rendit à Constantinople où il fut soutenu par le patriarcheGennade : l'empereur Léon Ier ordonna la restauration de Martyrius. Mais le conflit à Antioche était tel que cette restauration n'eut pas lieu et qu'un troisième homme, Julien, chacédonien, fut élu patriarche[1],[2].
On attribue à Martyrius d'Antioche une Vie de Jean Chrysostome, qui est une oraison funèbre prononcée en mémoire de ce dernier ; composée vers 407, elle ne peut être de lui[3],[4],[5].
Références
↑(en) « Martyrius (2) », dans William Smith, Henry Wace (dir.), A Dictionary of Christian Biography, Literature, Sects and Doctrines, (lire en ligne), vol. 3., p. 858.
↑Sévérien Salaville, « L'affaire de l'Hénotique ou le premier schisme byzantin au Ve siècle », Échos d'Orient, t. 18, , p. 255-265 (lire en ligne).
↑Florent van Ommeslaeghe, « La valeur historique de la Vie de S. Jean Chrysostome attribuée à Martyrius d'Antioche (BHG 871) », Studia Patristica, , p. 478-483
↑Martin Wallraff, Oratio funebris in laudem sancti Iohannis Chrysostomi : epitaffio attribuito a Martirio di Antiochia : BHG 871, CPG 6517. Edizione critica, Spolète, Fondazione Centro italiano di studi sull'Alto Medioevo, coll. « Quaderni della Rivista di bizantinistica », , VIII-212 p..
Liens externes
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