Martin Le Chevallier, né en à Fontenay-aux-Roses, est un artiste plasticien, réalisateur et auteur français.
Ses œuvres abordent des questions sociales, économiques et politiques. Elles prennent la forme de vidéos, d'installations, d'interventions in situ ou de processus. Il est représenté par la galerie Jousse Entreprise[1] à Paris.
Biographie
Martin Le Chevallier suit des études de graphisme à l'Esag (1986-1989) puis étudie la vidéo à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (1989-1991). En 1989, il est brièvement l'assistant de Roman Cieslewicz. De 1990 à 1996, il est membre du collectif de graphistes Tamanoir. Il exerce ensuite comme graphiste indépendant et crée en autoproduction des affiches politiques.
En 1997, il rencontre l'écrivain et critique d'art Jean-Charles Massera qui l'invite à exposer et l'encourage à développer un travail d'artiste plasticien[2]. Il s'y consacre alors, délaissant progressivement son activité de graphiste. De 1998 à 2005, il crée des œuvres interactives, avec notamment des jeux vidéo et des vidéos interactives (dont Le Papillon, 2005, interprété par Mathieu Amalric[3]). Il explore ensuite d'autres formes, relevant de la vidéo, de la performance ou de l'installation. En 2008, il crée une œuvre consistant à se fait auditer, comme artiste, par un cabinet de conseil (L'audit[4]). En 2009, il participe à la Fiac en introduisant des bateaux de police télécommandés dans un bassin des Tuileries[5]. Il réalise également plusieurs court ou moyen-métrages (L'an 2008[6], 2010, Le jardin d'Attila, 2012, Münster, 2016).
En 2024, il publie le Répertoire des subversions[7], un inventaire des formes d'actions employées par les artistes et les activistes.
Le bureau des ancêtres, galerie Jousse Entreprise Paris, 2014.
Le jour où ils sont arrivés, espace d'art contemporain La galerie du Dourven (côtes d’Armor), 2015[11].
Le faux bourdon, Les Champs Libres, à Rennes, 2016-2017[12].
Make truth great again, Galerie Jousse Entreprise, Paris, 2017[13]
La stratégie du râteau, Galerie Jousse Entreprise, Paris, 2021[14]
Expositions Collectives (sélection)
À quoi rêvent les années 90?, centre d’Art Moderne Mira Phalaina, Montreuil, 1998.
Le temps libre, son imaginaire, ses aménagements, ses trucs pour s’en sortir, Deauville, 1999.
Connivences, Biennale de Lyon, 2001.
Big Torino 2002, Biennale de Turin, 2002.
Art & Economy, Deichtorhallen, Hambourg, 2002.
Tutto Normale, Villa Médicis, Rome, 2002.
Fundamentalisms of the New Order, Charlottenborg Exhibition Building, Copenhague, 2002.
Populism, Contemporary Art Center, Vilnius, 2005, National Museum of Art, Architecture and Design, Oslo, 2005, Stedelijk Museum CS, Amsterdam, 2005, Frankfurter Kunstverein, Francfort, 2005.
Arrêté, Kunstraum, Vienne 2005-2006.
This is America, Centraal Museum, Utrecht, 2006.
New Horizons, Centrale Electrique, Bruxelles, 2007, Marco, Vigo, 2007.
Les ateliers de Rennes, biennale d'art contemporain, Rennes, 2008
Fiac 2009, jardin des Tuileries, Paris (projet Ocean Shield, dans le bassin des voiliers), 2009.
Niet Normaal, De Beurs van Berlage, Amsterdam, 2009-2010, Kleisthaus, Berlin, 2011.
Manufacturing Today, biennale de Trondheim, Norvège, 2010.
Immersion at Beit Ha’ir, Beit Ha'ir Museum, Tel Aviv, 2014.
Global Games, ZKM, Karlsruhe, 2016.
Tracing the Future, M Museum et autres lieux, Louvain (Belgique), 2016.
Le son entre, Frac Nord-Pas-de-Calais, Dunkerque, 2017.
Le vrai du faux, festival Art Souterrain, Montréal, 2019.
Labor Improbus, festival Art souterrain, Montréal, 2018.
Reset, festival Art souterrain, Montréal, 2020.
Le supermarché des images, Jeu de Paume, Paris, 2020.
Collections
Les œuvres de Martin Le Chevallier sont présentes dans les collections suivantes :