Martial MerlinMartial Merlin
Martial Henri Merlin, né à Paris le et mort à Clichy le [1], est un haut fonctionnaire français. Ancien administrateur colonial, il a été gouverneur général de l'Afrique-Occidentale française (AOF) à plusieurs reprises, de Madagascar, de l'Afrique-Équatoriale française (AEF), et enfin de l'Indochine française. BiographieJeunesse et étudesMartial Merlin est né à Paris le . Parcours professionnelAprès cinq années de service militaire, de 1880 à 1885, il entre dans l'administration coloniale le . Nommé au Bureau des Affaires politiques, il est promu directeur par le gouverneur du Sénégal, Henri Félix de Lamothe. De 1901 à 1903 il est gouverneur en Guadeloupe. À plusieurs reprises Gouverneur général par intérim en AOF, il joue un rôle déterminant dans l'arrestation et le deuxième exil, cette fois en Mauritanie, d'Ahmadou Bamba en 1903[2]. Également impliqué dans la valorisation de la colonie, il crée à Dakar en 1903 un jardin et une pépinière, connus sous le nom de Parc forestier et zoologique de Hann. Succédant à Ernest Roume, Martial Merlin est nommé gouverneur général de l'AOF une première fois du au . À son départ, c'est William Merlaud-Ponty qui prend la relève. Lui-même devient gouverneur général de l'AEF du au . Durant son mandat, il décide de renforcer les moyens militaires lors de la Campagne du Borkou et de l'Ennedi, elle se termine par l'occupation des troupes françaises[4]. Du au il est gouverneur général à Madagascar. Lorsque Joost van Vollenhoven quitte le poste à l'AOF le , l'intérim est assuré par Gabriel Louis Angoulvant et Charles Désiré Auguste Brunet, puis c'est Martial Merlin qui reprend ses fonctions à la tête de l'AOF du au . Jules Carde lui succède cette fois. D'août 1923 à avril 1925, il est gouverneur de l'Indochine française. Le 19 juin 1924, en visite à Canton, il fait l'objet d'une tentative d'assassinat à la bombe, lancée par Phạm Hồng Thái (en)[5], alors qu'il donne un repas en présence des Français résidant dans l'enclave britannique[6]. Cet évènement contribuera à encourager le mouvement de libération nationale[7]. Il meurt à Clichy le . Notes et références
Voir aussiBibliographie
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