Martial Debriffe, né le , est originaire de Phalempin en France, Alsacien depuis 1994 pour ses études[1],[2], est cadre commercial à la SNCF[3] et auteur de biographies historiques et de romans, comédien et dramaturge français[2].
Biographie
En 1995, lancé par André Castelot, son « parrain de plume[2] », il publie son premier ouvrage, La Duchesse du Maine ou la Conspiration de Cellamare.
Ses biographies sur Madame de Pompadour, Ninon de Lenclos et Charlotte Corday (à Caen à l'été 2005) ont été adaptées sur scène[4]. Par sa création de la troupe Histoire et Spectacles, sa pièce sur Madame de Pompadour a été jouée plus de 450 fois[5],[6]. Ses spectacles, avec l'association Talents de Cosswiller et Suisse d'Alsace, sont : Le Secret de la Villa Marianne, Ninon de Lenclos, la belle insoumise (50 minutes), Le souper des Princes (Dîner-Spectacle), Madame de Pompadour : Histoire d'un mécénat devenu Osez Pompadour en 2013 mis en scène par Catherine Marchal[7].
La campagne de la région de Wasselonne est le cadre de l'inspiration littéraire[8] de ses romans du terroir, et également ses visites de l'île de la Guadeloupe[1] (en particulier île La Désirade). L'Alsace se prête dans certains romans à une exposition des troubles lors de la Seconde Guerre mondiale entre Allemands et Français. Ses romans du terroir sont écrits dans le respect de la vérité historique en faisant un travail de mémoire par les témoignages des personnes qui ont traversé la Seconde Guerre mondiale[9].
Ses romans et biographies historiques « sont encensés par la critique » littéraire[11].
Mais du côté des historiens, ses biographies reçoivent une critique mitigée. Sur la biographie Marie-Adélaïde de Savoie : mère de Louis XV, l'historien Claude Michaud dit : « Le mérite principal de cet aimable livre est de ne point tomber dans l'hagiographie si courante dans ce genre de littérature »[12]. À propos de la biographie Madame Élisabeth, la princesse martyre, l'historienne Annie Duprat dit : « Petit livre agréable à lire comme un roman. [… Mais] on regrettera le ton presque uniment hagiographique et l'absence d'informations nouvelles sur le sujet »[13].
Deux de ses œuvres ont été sélectionnées au prix Hugues Capet et Le Secret de la villa Marianne a été récompensé à la fête du livre de Saint-Étienne et a obtenu le prix Terres de France.
Il a reçu le prix du Lys en 2018 pour le pinceau du roi.
Publications
La liste suivante ne fait pas état de toutes les éditions différentes.
Le Secret de la villa Marianne, [Sayat], De Borée, 2009, 327 p. (ISBN978-2-84494-991-2)
Ce roman est son premier. Il a été récompensé de plusieurs manières : prix Terres de France 2010, sélection France loisirs, désigné « coup de cœur » d'Anna Gavalda, récompensé à la fête du livre de Saint-Étienne
Réédité sous le titre : L'Enfant des deux terres, City Edition, 2017, 320 p.
Le Cahier des blessures secrètes, [Paris], Presses de la Cité, 2015, 363 p. (ISBN978-2-258-11752-5)
Le Pinceau du roi, [Bernay], Éditions Terre d'histoires, 2017, 266 p. (ISBN978-2-8246-1064-1)
Le Temps des illusions, [Saint-Victor-d'Épine], Éditions Terre d'histoires, 2017, 300 p. (ISBN978-2-8246-0875-4)[15]
Divers
Rois et Reines de France racontés aux enfants, Grrr... art éditions, 2010, 144 p. (ISBN291357484X) (ISBN9782913574847) (ou Martial Debriffe raconte Rois et Reines de France aux enfants)
Avec Pierre Adam, L'étonnante histoire de l'Alsace, Quimperlé, La Ligne pourpre, 2010, 159 p. (ISBN978-2-918305-15-6)
Strasbourg Nostalgie de 1950 à nos jours, Le Petit Fûté, 2012
↑Annie Duprat, « Martial Debriffe : Madame Élisabeth, la princesse martyre. Préface de Christiane Marciano-Jacob, 1997. Paris, Le Sémaphore, 1997, 200 p. », dans : Dix-huitième Siècle, n° 30, 1998. Lire en ligne