2 mars, États-Unis : interdiction de l’importation d’esclaves, sans abolition de l’esclavage[1]. La loi n’est pas appliquée et en 60 ans, près de 250 000 esclaves auraient été débarqués illégalement, avant la guerre de Sécession.
Le prix d'achat des esclaves baisse en Afrique mais augmente, à la vente, aux États-Unis : il passe de 500 dollars l’unité en 1805 à 2 500 en 1860. Le trafic continue via Cuba, où se développe l'économie sucrière et caféière et où les esclaves achetés 10 dollars en Afrique sont revendus 625 dollars en 1847.
25 mars : acte de Plymouth. Le Parlement britannique déclare illégal le trafic des esclaves[5]. Le commerce des esclaves est interdit aux sujets britanniques et dans l’Empire britannique.
26 mars : Napoléon décide la création du Train des Équipages militaires qui deviendra en 1945 l'Arme du Train[6].
↑Serge Daget, La répression de la traite des Noirs au XIXe siècle : l'action des croisières françaises sur les côtes occidentales de l'Afrique, 1817-1850, Karthala Éditions, , 625 p. (ISBN978-2-86537-771-8, présentation en ligne)