Marisa MusuMarisa Musu
Marisa Musu en 1950.
Marisa Musu (Rome, – Rome, ) est une résistante et journaliste italienne, Médaille d'argent de la valeur militaire. BiographieMarisa Musu surnommée Rosa est issue d'une famille sarde de sensibilité antifasciste, en effet, ses parents Domenico et Bastianina Martini, originaire de Sassari, font partie des fondateurs du Partito d'Azione (1942). Pendant la guerreEn 1942, à seize ans, elle est étudiante au Liceo ginnasio statale Terenzio Mamiani. Par l'intermédiaire de Lucio Lombardo Radice, Marisa rejoint l'organisation clandestine du Parti communiste italien en même temps que sa camarade d'études Adele Maria Jemolo, future épouse de Lombardo Radice. Elle s'inscrit à la faculté de physique de l'Université de Rome. Rapidement, elle devient active dans les rangs des anti fascistes et adhère aux groupes d'action patriotique (Gruppi di Azione Patriottica - GAP), sous le nom de Rosa, dans la formation conduite par Franco Calamandrei, qui regroupe aussi Carla Capponi, Maria Teresa Regard, Rosario Bentivegna, Mario Fiorentini, Lucia Ottobrini, Luigi Pintor, Pasquale Balsamo, Carlo Salinari et Franco Ferri. À dix huit ans, Rosa est la cadette de l'organisation. Elle participe à de nombreuses actions contre les troupes allemandes [1]:
Le , Marisa Musu est capturée en même temps que Pasquale Balsamo et Ernesto Borghesi et est condamnée à la peine de mort par le tribunal de guerre nazi. Néanmoins elle réussit à s'évader de l'Arcispedale Santo Spirito in Saxia où elle était hospitalisée à la suite d'une maladie (simulée) et rentre dans la clandestinité jusqu'à la libération de Rome (). Après la libérationMarisa Musu continue son activité politique au sein du PCI, à côté d'Enrico Berlinguer dans la Federazione Giovanile Comunista Italiana, entrant par la suite au comité central du parti. Elle devient journaliste, travaille à Paese Sera et à L'Unità; pour le compte de ces quotidiens, elle a couvert le Printemps de Prague (1968), a été envoyée au Vietnam, Mozambique, Palestine et Amérique latine. En 1976, avec Gianni Rodari elle participe à la fondation du Coordinamento genitori democratici, une association prônant une éducation à base de principes laïques et démocratiques dont elle a été présidente pendant quelques années ; pendant dix ans, succédant à Gianni Rodari, elle a été directrice du mensuel Il giornale dei Genitori. Charges couvertesMembre de la direction de l'Associazione Nazionale Partigiani d'Italia (ANPI), vice-présidente dell'ANPI provinciale de Rome, membre du Consiglio nazionale degli Utenti, présidente du comité TV e Minori, membre de la Commissione per le Revisioni cinematografiche, vice-présidente de la Federazione Mondiale della Gioventù Democratica et présidente de l' Associazione Ragazze d'Italia ainsi que conseillère communale pour le PCI à Rome. Distinction
Publications
Bibliographie
Sources
Notes et références
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