On ne sait presque rien de Marie de Romieu, si ce n'est qu'elle ne serait pas issue de la noblesse[1],[2],[3], qu'elle serait la sœur cadette de Jacques de Romieu[1], un autre écrivain du XVIe siècle, et qu'elle fait paraître en 1572 l'adaptation d'une œuvre d'Alessandro Piccolomini, Instruction pour les jeunes dames[1], puis en 1581 ses œuvres poétiques[1]. Celles-ci comprennent plusieurs sonnets, complaintes et élégies, ainsi qu'une savoureuse pièce de vers, le Discours que l'excellence de la femme surpasse celle de l'homme[1], féministe avant la lettre.
Œuvres
Marie de Romieu, Les premières œuvres poétiques de Mademoiselle Marie de Romieu, Vivaroise : contenant un brief discours que l'excellence de la femme surpasse celle de l'homme, non moins recréatif que plein de beaux exemples, Paris, L. Breyer, , 50 ff. ; in-12 (BNF31241301)Les premières œuvres poétiques de Mademoiselle Marie de Romieu sur Gallica
Marie de Romieu, Les Devis amoureux de Mariende et Florimonde, mère et fille d'allience, Paris, J. Corrozet, , In-16 (BNF39336100)
↑La préface est signée : M. D. R. - L'ouvrage est une traduction par Marie de Romieu d'une œuvre d'Alessandro Gregorio Piccolomini, d'après Barbier ; attribuée également à Catherine et à Madeleine Des Roches. - Suivi de : Folastrie de P. D. R. (Pierre de Ronsard).
Marie de Romieu et Prosper Blanchemain (Éditeur scientifique) (préf. Prosper Blanchemain), Œuvres poétiques de Marie de Romieu, Paris, Librairie des bibliophiles, coll. « Cabinet du bibliophile » (no 23), , 1 vol. (XII-142 p.) ; in-16 (BNF31241300) Œuvres poétiques de Marie de Romieu sur Gallica
Marie de Romieu et André Winandy (Éditeur scientifique), Les premières œuvres poétiques : étude et éd. critique par André Winandy, Genève ; Paris, Droz ; Minard, coll. « Textes littéraires français » (no 186), , 177 p., XXXVI-178 p. ; 18 cm (ISBN978-2-600-02463-1, ISSN0257-4063, BNF35234004, lire en ligne)
Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :