Veuve, elle a la garde, gouvernement et administration de son fils le duc d'Orléans, suivant un acte passé à Blois le . Le , elle reçoit 12 000 livres pour sa pension d'une année[4].
Elle joua un rôle important de mécène en faisant transcrire les ballades et rondeaux de son époux, ainsi que de quelques amis, dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras (ms. 375). Elle est elle-même l'auteur de quelques poésies, dont subsistent deux rondeaux : En la Forest de longue actente[5], L'habit le moine ne fait[6].
Ses lieux de résidence les plus habituels étaient Blois et Chauny (Aisne), où elle meurt en 1487. Inhumée dans l'église des Cordeliers de Blois sous un tombeau d'albâtre, on la porte ensuite au couvent des Célestins de Paris en la chapelle d'Orléans[4].
Marie de Clèves avait une bibliothèque de livres enluminés, parmi ceux-ci un livre d'heures commandé à Jean Fouquet[7].
↑Guide illustré du Musée des arts décoratifs, Paris, Palais du Louvre, 1923, p. 20, lire en ligne.
↑Raimond Van Marle, Iconographie de l'art profane au Moyen Âge et à la Renaissance, et la décoration des demeures. La vie quotidienne, La Haye, M. Nijhoff, 1931-1932, p. 12, lire en ligne.
↑Anna Maria Cetto, « Der Berner Traian- und Herkinbald-Teppich », Jahrbuch des Bernischen Historischen Museums in Bern, 93-94 (1963-1964), 1966, p. 3-23. Article tiré à part : Anna Maria Cetto, Der Berner Traian - und Herkinbald- Teppich, Berne, 1966, 230 p. (compte rendu dans Bulletin monumental, tome 128, no 2, 1970, p. 174, lire en ligne).
↑ abc et dAnselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, Tome 1, page 208, lire en ligne.