Marie WaldenMarie Walden
Photographie prise vers 1870.
Marie Walden, nom de plume d'Henriette Rüetschi-Bitzius, née le à Lützelflüh et morte le à Berne, est un écrivain suisse d'expression allemande et bernoise. Fille de l'écrivain Jeremias Gotthelf, elle est l'auteur de récits, de biographies et de poèmes. BiographieOrigines et familleHenriette Rüetschi-Bitzius naît Marie Henriette Bitzius le à Lützelflüh, dans le canton de Berne. Elle est originaire de la ville de Berne[1]. Son père est l'écrivain Jeremias Gotthelf ; sa mère est née Henriette Zeender. Le conseiller-exécutif puis conseiller aux États Albert Bitzius (de) est son frère[1]. Elle épouse en 1855 Ludwig Rüetschi, pasteur à Sumiswald, avec qui elle a six[1] ou sept[2] enfants, dont quatre survivent (trois filles, devenues toutes institutrices, et un garçon)[2]. Après la mort de son époux, elle s'installe à Berne en 1867 avec ses enfants[1]. Elle y vit d'une petite rente et de pensionnaires[2]. ÉtudesElle étudie de 1850 à 1852 à l'Institut pour jeunes filles Berthoud à Neuchâtel[1]. Activités littérairesElle publie de 1877 à 1884 sous le nom de Marie Walden quatre recueils de nouvelles[2] qui se déroulent à la campagne ou en ville, dont les personnages, généralement féminins, vivent en butte à la misère, l'indifférence et l'incompréhension[1]. Les femmes mariées y sont le plus souvent malheureuses, alors que les femmes seules sont décrites positivement[2]. L'allemand standard prédomine dans la narration, tandis que les dialogues empruntent soit le suisse alémanique, soit le français parlé par les patriciens de la ville de Berne[1]. Elle écrit aussi des portraits de son père Jeremias Gotthelf, de son frère Albert Bitzius (de) et de sa mère Henriette Bitzius-Zeender. Dans ce dernier, elle évoque tout ce que l'œuvre de son père doit à sa mère[1]. Elle publie par ailleurs des articles dans des journaux littéraires[3] et écrit des poèmes (publiés à titre posthume) qui suivent un schéma classique[4]. Fin de vie et mortTrès malade pendant les quatre dernières années de sa vie, atteinte d'une tumeur inopérable à l'arrière du crâne, elle meurt d'une attaque cérébrale[2] le à Berne, à l'âge de 55 ans[1]. Œuvres
Bibliographie
Fonds d'archivesLes écrits de Marie Walden sont conservés avec ceux de son époux à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne[5]. Références
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