Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Marie Rose Lortet est une artiste plasticienne française, née le à Strasbourg[1]. De son enfance à Strasbourg dans les jardins de la Robertsau, elle a gardé de nombreux repères qui rappellent cette Alsace natale dans ses créations et constructions.[Interprétation personnelle ?]
En 1966, Peter Knapp lui demande de créer « Un cerveau tricoté » pour une couverture de livre. Un ensemble de ses travaux est présenté dès 1967/69 à Jean Dubuffet alors rue de Sèvres à Paris. Il se porte acquéreur de certaines pièces pour la collection annexe de l’art brut « Neuve Invention ». En 1969, elle réalise sa première exposition personnelle à la Galerie Delpire, rue de l‘Abbaye, Paris.[réf. nécessaire]
L’année suivante, elle fait paraître Je connais les animaux, un livre pêle-mêle aux éditions de l’École des loisirs dont les illustrations sont réalisées en laine puis photographiées.
Plusieurs cheminements se dessinent au fil des nombreuses créations puis expositions: masques et territoires de laines, architectures de fils rigidifiées, miniatures « tricotages aux épingles », matériaux et trouvailles insolites s’y ajoutent parfois.[Interprétation personnelle ?]
Dans le catalogue du musée d’Angers, Marie Rose Lortet définit son travail ainsi : « C’est le temps déraisonnable qui rythme les longs cheminements à travers boucles et nœuds de mon travail. C’est une façon de construire simultanément le fond, les signes et le dessin qui s’y inscrivent, se fabriquent en même temps que l’écriture se développe. L’existence de ce fond intervient, se déroule au fur et à mesure que la pensée dicte les mots. C’est une acrobatie sans filet. »[source insuffisante]