Ses parents se marient à Houlgate (Calvados) le 5 août 1873[4].
Elle fait des études d'anglais et d'allemand, puis ouvre un foyer d'étudiantes en 1901, dans son appartement parisien au n° 36[5] de la rue Saint-Sulpice[2]. Elle participe à la création d'une fondation qui ouvre une maison d'étudiantes 214 boulevard Raspail, et en prend la direction en 1908[6]. Une nouvelle maison d'étudiantes est fondée en 1920, avec le soutien de Marguerite Pichon-Landry, que Marie Bonnet dirige[7].
Elle entretient une correspondance avec l’intellectuel écossais Patrick Geddes et s'inspire de ses travaux[8].
↑Paroisse réformée de Lausanne / Registre des naissances 1er septembre1873-13 février 1875 / vue 228/461 acte n°644 [1]
↑ abcde et fRenée Gérard et Nicole Fouché, « Marie Bonnet », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1 AC, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN978-2846211901), p. 376.
↑archives départementales des Hauts-de-Seine / Courbevoie / Naissances 1847/ E_NUM_COU81 vue 19/31 acte n°97 du 31 août 1847
↑archives départementales du Calvados / Houlgate / N. M. D. 1873-1882 / sous-série 2 Mi EC / vues 124-125/797 acte n°5
↑cf. Dzovinar Kevinian, ‘La Babel étudiante : la cité internationale universitaire de Paris’ (1920-1950) ; cf. ‘Bulletin for university relations / League of nations. Institute of intellectual cooperation' 1926 p. 90; La Femme’' n°7-8 de 1912 p. 99. ; La Réforme sociale’', 1927 p. 413
↑Elle est recensée en tant que directrice de la Maison des étudiantes en 1926 (archives de Paris, recensements 1926, 14e arrondissement, quartier Montparnasse vue 446/504) et en 1931 (recensements 191, 14e arrondissement, quartier Montparnasse vue 404/462)
↑Nicole Fouché, « Des Américaines protestantes à l'origine des « University Women » françaises 1919-1964 », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 146, , p. 144-145 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Tessa Ransford, « Walter Stephen, ed., Learning from the Lasses: Women of the Patrick Geddes Circle , Edinburgh: Luath Press, 2014, 233 pp, pb, £12.99, (ISBN978-1-910021-06-4).: Learning from the Lasses », Scottish Affairs, vol. 24, no 3, , p. 369 (ISSN0966-0356 et 2053-888X, DOI10.3366/scot.2015.0085, lire en ligne, consulté le )
Renée Gérard et Nicole Fouché, « Marie Bonnet », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1 AC, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN978-2846211901), p. 376.
Nicole Fouché, « Des Américaines protestantes à l'origine des « University Women » françaises 1919-1964 », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 146, , p. 133-152 (lire en ligne, consulté le ).
Nicole Fouché et Renée Gérard, « Marie Bonnet », dans Évelyne Diebolt (dir.), Dictionnaire biographique. Militer au XXe siècle. Femmes, féminismes, Églises et société, Paris, Michel Houdiard éditeur, .
« Chapitre premier : L’enthousiasme des pionnières 1918-1947 », Femmes diplômées, no 180, , p. XIV (lire en ligne, consulté le ).