Fille d'un officier de la marine marchande[1], Marie-Madeleine Rigopoulos naît le 30 septembre 1974 à Athènes, en Grèce. Elle y vit jusqu'à ses 25 ans, tout en faisant des séjours à Paris et à Dakar[1],[2].
En 2001, Marie-Madeleine Rigopoulos s'installe à Paris, où elle commence une carrière de journaliste et chroniqueuse littéraire. Elle fait ses débuts à la station de radio Europe 1, travaillant au « téléphone rouge ». Par la suite, elle devient l'assistante de Jean-Pierre Elkabbach dans ses émissions, où elle effectue des chroniques littéraires[2]. Elle devient également conseillère littéraire et programmatrice de l'émission Bibliothèque Médicis sur Public Sénat[4],[3].
En parallèle de son activité à la radio, Marie-Madeleine Rigopoulos se met à travailler pour le Salon du livre de Paris à partir de 2009[1], où elle devient directrice de la programmation. C'est là qu'elle rencontre Françoise Rossinot, commissaire générale du festival Livre sur la Place, qui lui propose de venir travailler pour elle à Nancy[2],[3].
En 2013, elle part donc travailler pour le festival nancéien, devenant l'adjointe de Françoise Rossinot[1],[2]. Fin 2018, cette dernière ayant été nommée déléguée générale de l'Académie Goncourt, Marie-Madeleine Rigopoulos est pressentie pour lui succéder. Sa nomination en tant que nouvelle commissaire générale du Livre sur la Place est officialisée en février 2019[5].
Pendant 3 ans, elle effectue la programmation de ce festival. La qualité de son travail est remarquée, Mohammed Aïssaoui saluant par exemple dans Le Figaro« une programmation soignée, qui touch[e] aussi bien les passionnés de littérature que le grand public » ainsi que « des innovations, des débats et des rencontres riches et diversifiées ». Elle y lance notamment le « Prix Ginkgo du livre audio », présidé par le comédien Thibault de Montalembert[3].
Mi-septembre 2021, elle démissionne cependant de ses fonctions et retourne à Paris, pointant du doigt « la lourdeur d’un système qui aura fini par [lui] échapper complètement »[6].