Marie-Louis Auguste de Martin du Tyrac de MarcellusMarie-Louis Auguste de Martin du Tyrac de Marcellus
Marie-Louis Auguste de Martin du Tyrac, "comte" de Marcellus, est un littérateur, député de la Gironde et pair de France. BiographieNé en 1776 au château de Marcellus, commune de Marcellus en Guyenne (Lot-et-Garonne) d'une ancienne famille originaire du Périgord anoblie par charge de trésorier à Bordeaux en 1591, il est le fils d'André Joseph de Martin du Tyrac, confirmé comte de Marcellus en 1755 sur réversion du titre accordé en 1722 à une autre branche[réf. nécessaire], tué en duel en 1789 à Bechwelle par Charles François Armand de La Roque-Budos, et de Suzanne-Thérèse Angélique de Piis, guillotinée le . Étant encore enfant, il fut chevalier de Malte. Le tribunal révolutionnaire qui condamna sa mère à périr sur l'échafaud en 1794, le condamna à la détention jusqu'à la paix. Il fut déporté en Espagne après le 18 fructidor () ; mais il rentra peu de temps après en France, et vécut dans la retraite jusqu'à la restauration. Le duc d'Angoulême qu'il alla joindre à Bordeaux, avec son fils aîné, en 1814, le nomma membre de son conseil. Le département de la Gironde l'ayant élu son député au mois d', il se signala dès cette époque par la ferveur de ses opinions royalistes qui n'ont jamais changé. Au mois de , il fit partie de la commission chargée de présenter un rapport sur une proposition qui avait pour objet de supprimer toutes les pensions des prêtres mariés ou qui avaient renoncé au sacerdoce. Dans la séance du , Marcellus prononça un discours en faveur du clergé, et vota pour le projet de loi que présentait le ministre de l'intérieur. Réélu député, la même année, pour la nouvelle session, il prit la parole, le , pour obtenir que l'on rendit aux membres du clergé le droit de recevoir et de posséder. Le , il défendit l'inviolabilité des biens ecclésiastiques. Lorsqu'en 1817, un nouveau concordat avec le Pape fut présenté aux chambres, Marcellus, qui faisait partie de la commission chargée de faire un rapport sur la loi relative à ce concordat, écrivit au souverain pontife pour le prier de lui tracer la voie qu'il devait suivre. Celui-ci lui fit une réponse assez étendue, datée du ; mais la loi fut retirée par le ministère, et la France resta sous l'empire du concordat de 1802. À la chambre des pairs, où il fut appelé à siéger en 1823, le comte de Marcellus suivit la même ligne de conduite. La révolution de 1830 le rendit à la vie privée ; il se retira dans sa terre de Marcellus, où il partageait son temps entre l'éducation de ses enfants, ses devoirs religieux et la culture des lettres. C'est là qu'il mourut de façon soudaine le . ŒuvresIl publia de nombreux ouvrages :
Notes et référencesVoir aussiSources
Bibliographie
Articles connexesLiens externes
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