Marianne Weisl naît en 1889 dans une famille de la bourgeoisie viennoise. Son père, Ernst Franz von Weisl, est avocat. En 1906, elle épouse le théologien berlinois Karl Beth(en) et se convertit du judaïsme au protestantisme[3].
Après avoir suivi des cours privés, elle obtient sa maturité dans un lycée de garçons. En 1908, elle souhaite étudier le droit, mais l'accès des femmes à la faculté de droit de Vienne est interdit à cette époque. Elle étudie donc l'orientalisme et obtient un doctorat grâce à une thèse sur les langues orientales[2]. En 1919, le changement de loi lui permet d'intégrer la faculté de droit. En 1921, elle devient la première femme docteure en droit comme conférencière à la faculté de Vienne. En 1928, elle devient avocate[2].
Elle écrit régulièrement sur la condition des femmes. Elle rédige le manuel juridique intitulé Das Recht der Frau [Le droit de la femme], publié en 1931. Elle est cofondatrice de l'Organisation des femmes autrichiennes[3].
↑ abc et d(en) James C. Albisetti, « Portia Ante Portas: Women and the Legal Profession in Europe, ca. 1870-1925 », Journal of Social History, vol. 33, no 4, , pp. 825-857.
↑ a et b(de) « Marianne Beth », sur Knowledgebase Erwachsenen Bildung (consulté le ).
↑(en) Jacob A. Belzen, « A Political End to a Pioneering Career: Marianne Beth and the Psychology of Religion », Religions, no 2, , p. 247-263.
(de) Ilse Reiter-Zatloukal et Barbara Sauer, « Die Pionierinnen der österreichischen Rechtsanwaltschaft », Österreichisches Anwaltsblatt, no 03, , pp. 109–112.
(de) Hartmut Ludwig et Eberhard Röhm, Evangelisch getauft – als «Juden» verfolgt, Stuttgart, Calver Verlag, , pp. 54–55.
(de) Edith Leisch-Prost, « Beth, Marianne », dans Brigitta Keintzel et Ilse Korotin (éd.), Wissenschafterinnen in und aus Österreich : Leben – Werk – Wirken, Vienne, Böhlau, (ISBN3-205-99467-1), pp. 63–64