Margaret Louisa Vanderbilt Shepard

Margaret Louisa Vanderbilt Shepard

Biographie

Naissance	23 juillet 1843 Staten Island
Décès	3 mars 1924 (à 80 ans) New York
Nationalité	américaine
Domicile	Sleepy Hollow Country Club (en)
Activité	Héritière
Famille	Famille Vanderbilt
Père	William Henry Vanderbilt
Mère	Maria Louisa Kissam Vanderbilt (d)
Fratrie	Cornelius Vanderbilt II William Kissam Vanderbilt Emily Thorn Vanderbilt Florence Adele Vanderbilt Twombly (en) Frederick William Vanderbilt Eliza Osgood Vanderbilt Webb (en) George Washington Vanderbilt II
Conjoint	Elliott Fitch Shepard (en)
Enfant	Alice Vanderbilt Morris

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Margaret Louisa Vanderbilt Shepard (New Dorp, 23 juillet 1845 – Manhattan, 3 mars 1924) est une héritière américaine et membre de l'éminente famille Vanderbilt [1]. En tant que philanthrope, elle finance le YMCA, aidant à créer un hôtel pour les clients de l'organisation. Elle est mariée à un éminent avocat, banquier et rédacteur en chef de New York, Elliott Fitch Shepard.

Jeunesse

The Shepards' New York City house ( à droite ), qui fait partie du Triple Palace Vanderbilt

Margaret est née le 23 juillet 1845 à Staten Island, New York. Elle est la fille aînée de William Henry Vanderbilt et Maria Louisa Kissam Vanderbilt. Son frère aîné est Cornelius Vanderbilt II et ses frères et sœurs cadets sont William Kissam Vanderbilt, Emily Thorn Vanderbilt, Florence Adele Vanderbilt Twombly (en), Frederick William Vanderbilt, Eliza Osgood Vanderbilt Webb (en) et George Washington Vanderbilt II [2].

Elle est la petite-fille du commodore Cornelius Vanderbilt et de sa première épouse, Sophia Johnson Vanderbilt [3].

Travail caritatif

Fervente partisane de la YWCA, elle construit, en 1891, le Margaret Louisa, un hôtel YWCA strictement réservé aux clients de passage au 14 E. 16th Street à New York. Elle finance entièrement et meuble le bâtiment qui est nommé "Margaret Louisa Home for Protestant Women" [4],[5].

Margaret Louisa échappe de justesse au naufrage du RMS Titanic, ayant réservé un passage mais annulé pour des raisons inconnues et ayant voyagé une semaine plus tôt sur le RMS Olympic [6].

Vie privée

Woodlea, sa maison à Briarcliff Manor, New York en 1895

Le 18 février 1868, Margaret Louisa épouse Elliott Fitch Shepard (en) (1833-1893) dans l'église de l'Incarnation à New York [7]. Il est le fils de Fitch Shepard et Delia Maria Dennis. Shepard est avocat, banquier et propriétaire du journal Mail and Express, ainsi que fondateur et président de la New York State Bar Association [8]. Ensemble, ils ont cinq filles et un fils :

• Florence Shepard (1869-1869), décédée jeune.
• Maria Louise Shepard (1870-1948)[9], qui épouse William Jay Schieffelin (1866-1955), un descendant de John Jay [10]
• Edith Shepard (1872-1954), qui épouse Ernesto Fabbri (1874-1943) [11]
• Margaret Shepard (1873-1895), décédée célibataire d'une pneumonie [12]
• Alice Louise Shepard (1874-1950)[13], qui épouse Dave Hennen Morris (en) (1872-1944), l'ambassadeur des États-Unis en Belgique et fils de John Albert Morris [14]
• Elliot Shepard (en) Jr. (1877-1927), qui épouse Esther Potter, et après leur divorce, Eleanor Leigh Terradell (1882-1962) [15].

Margaret est décédée dans son appartement du 998 Cinquième Avenue à Manhattan le 3 mars 1924 [2]. Elle est enterrée dans la section privée de Vanderbilt, un cimetière juste à l'extérieur du cimetière morave du mausolée de Vanderbilt, à Staten Island. À sa mort, elle laisse plus de 5 000 000 $ en fiducie à ses filles [16]. Elle fait un don de 180 000 $ à des œuvres caritatives, 20 000 $ à chacun de ses seize petits-enfants et 100 000 $ à l'église presbytérienne de Scarborough [16] en plus des 100 000 $ laissés à l'église à la mort de son mari en 1893 [17].

Références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margaret Louisa Vanderbilt Shepard » (voir la liste des auteurs).

1. Descendants of the Immigrant Roger Billings
2. « MRS. SHEPARD OF A HEART ATTACK; Daughter of the Late William Vanderbilt Succumbs Suddenly in Fifth Avenue Apartment, WAS IN HER 79TH YEAR Had Attended the Wedding of Her Granddaughter, Louise Schleffelin, on Saturday. », The New York Times,‎ 4 mars 1924 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
3. Natalie Robehmed, « The Vanderbilts: How American Royalty Lost Their Crown Jewels », Forbes,‎ 14 juillet 2014 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
4. Tom Miller, « The 1891 Margaret Louisa Home - No. 14 East 16th Street », Daytonian in Manhattan, 8 mars 2011 (consulté le 8 avril 2020)
5. Daphne Spain, How Women Saved the City - Daphne Spain - Google Boeken (ISBN 9781452905419, lire en ligne)
6. Carney Rhinevault, Hidden History of the Lower Hudson Valley: Stories from the Albany Post Road - Carney Rhinevault - Google Books, 15 mai 2012 (ISBN 9781609496548, lire en ligne)
7. NYC Marriage & Death Notices 1857-1868.
8. « Elliott F. Shepard Dead », The New York Times,‎ 25 mars 1893 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
9. « MRS. SCHIEFFELIN DIES IN HOME AT 77 », New York Times,‎ 19 août 1948 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
10. « W. J. SCHIEFFELIN OF DRUG FIRM DIES », New York Times,‎ 1^er mai 1955 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
11. « MRS. SHEPARD FABBRI, CHURCH BENEFACTOR », New York Times,‎ 19 décembre 1954 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
12. « OBITUARY NOTES », New York Times,‎ 1^er février 1895 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
13. « MRS. MORRIS DEAD; ENVOY'S WIDOW, 75 », New York Times,‎ 16 août 1950 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
14. « DAVE H. MORRIS, 72, LAWYER, DIPLOMAT; Ambassador to Belgium 1933-37 Dies », New York Times,‎ 5 mai 1944 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
15. « DIED. SHEPARD, Elliott Fitch », New York Timesaccess-date=18 January 2018,‎ 13 avril 1927 (lire en ligne)
16. « MRS. SHEPARD LEFT OVER $5,000,000; Trust Fund Created by Her Father, William H. Vanderbilt, Goes to Daughters. », The New York Times,‎ 15 mars 1924 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
17. « Elliott F. Shepard's Will; a Hundred Thousand Dollars for the Presbytery », The New York Times,‎ 12 avril 1893 (lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)