Marcelle Bourgat

Marcelle Bourgat

Biographie

Naissance	12 août 1914 Joinville-le-Pont
Décès	22 janvier 1980 (à 65 ans) 16e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Marcelle Janine Louise Claire Bourgat de Bourg
Nationalité	française
Activités	Danseuse classique, maître à danser, écrivaine
Fratrie	Juliette Bourgat Alice Bourgat

Autres informations

A travaillé pour	Ballet de l'Opéra national de Paris

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Marcelle-Claire Bourgat, née le 12 août 1914 à Joinville-le-Pont et morte à Paris 16^e le 22 janvier 1980[1], est une danseuse et professeur de danse.

Biographie

Elle a trois sœurs : Juliette et Alice sont danseuses du ballet de l'Opéra de Paris[2], Jacqueline est également danseuse.

Formée tôt à la danse classique Marcelle Bourgat est engagée dès l'âge de 15 ans à l'Opéra de Paris pour danser dans la Sarabande de L'Éventail de Jeanne, ballet pour enfant chorégraphié par sa sœur Alice Bourgat et Yvonne Franck[3],[4]. Elle y danse les grands rôles du répertoire. Elle est aussi interprète dans les programmes des Ballets russes de Monte-Carlo dirigés par René Blum et propose par ailleurs, avec sa sœur Alice, des récitals où se mêlent « extraits du répertoire classique, poèmes dansés, chorégraphies mystiques, évocations évangéliques et lyriques ».

Après la Seconde Guerre mondiale, elle développe sa méthode pédagogique basée sur quatre « modes » de danse fondamentaux : « simple, naturelle, classique, associée », méthode dont elle expose les principes dans plusieurs publications parmi lesquelles sa Technique de la danse en 1946 qui connaît une très large diffusion et de nombreuses rééditions. Elle met également cette méthode pédagogique en pratique dans le cadre de son école de danse créée 43 bis rue Spontini (16^e arrondissement de Paris) où sont formées notamment Cécile Aubry[5] et Brigitte Bardot, école transformée en Musée Marcelle Bourgat.

Écrits

• Technique de la danse, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que Sais-je? », 1946, réédition en 1993 (ISBN 978-2-13-045374-1, lire en ligne).

Iconographie

• Photographie, tirage argentique, par Albert Rudomine vers 1930[6].
• Portrait en Joconde par Serge Ivanoff, Salon d'hiver, 1941[7],[8].

Notes et références

1. Relevé des fichiers de l'Insee
2. « Danse Opera », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le 17 décembre 2021)
3. « Le Gaulois », sur Gallica, 6 mars 1929 (consulté le 17 décembre 2021)
4. « Le Ménestrel », sur Gallica, 8 mars 1929 (consulté le 17 décembre 2021)
5. « Danseuse », sur Site Tout-Cecile-Aubry (consulté le 17 décembre 2021)
6. Beaussant Lefèvre & Associés, « Albert Rudomine (1892-1975) », sur Beaussant Lefèvre & Associés (consulté le 17 décembre 2021)
7. « Salon d'hiver : catalogue des œuvres exposées », sur Gallica, 22 novembre 1941 (consulté le 17 décembre 2021)
8. Rihoit 1987, p. 20.

Voir aussi

Bibliographie

 : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

• Catherine Rihoit, Brigitte Bardot : un mythe français, Paris, France loisirs, 1987 (ISBN 978-2-7242-3478-7, lire en ligne).
• Brigitte Bardot, Initiales B.B. : mémoires, Paris, Grasset, 1996 (ISBN 978-2-253-14380-2, lire en ligne).
• Lynn Garafola, « Interlude oublié : la danse rythmique à l’Opéra de Paris », Recherches en danse, n^o 3,‎ 1^er janvier 2015 (ISSN 2275-2293, DOI 10.4000/danse.995, lire en ligne, consulté le 8 décembre 2021).

Articles connexes

• Yvonne Daunt

Liens externes

• Ressource relative au spectacle :
  • Les Archives du spectacle
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
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  • CiNii
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  • Pays-Bas
  • Israël
  • NUKAT
  • Tchéquie
  • WorldCat
• Fonds Marcelle Bourgat, Département Patrimoine, audiovisuel et éditions du Centre national de la danse, 2016 (lire en ligne).