Nom de code opérationnel : VAGABOND (en français idem)
Nom de code du Plan, pour la centrale radio : WITTY
Parcours militaire :
Armée canadienne : Signal Corps (Transmissions) ; grade : sergeant.
SOE, section F ; grade : lieutenant
Pour accéder à une photographie de Marcel Veilleux, se reporter à la section Sources et liens externes en fin d'article.
Famille
Sa femme : Thérèse Veilleux (née Turbide).
Ses enfants (6) : Danielle, Marie-Claude, Hélène, Pierre-Marcel, Louis, Luc.
Éléments biographiques
Il naît au Québec le [1]. Il s’engage dans l’armée canadienne en . Il arrive en Angleterre fin 1943. Il est alors sergent dans les Transmissions (Signal Corps). Recruté par le Special Operations Executive, sept mois plus tard, il atterrit à Izernore (Ain) dans le premier avion américain atterrissant en territoire occupé (un C 47 Dakota), dans la nuit du 6 au [2]. Il est ainsi le dernier Canadien envoyé en France, de Londres, par le SOE. Il est alors, sous le nom de guerre « Yvello », le second radio du réseau MARKSMAN dirigé par Richard Heslop « Xavier », et il opère dans le sud de l’Ain.
Après la guerre, il fait carrière dans les services techniques de Radio-Canada.
Le , conformément à son souhait, ses cendres rejoignent celles de Richard Heslop « Xavier », de Raymond Aubin « Alfred » et de Denis Owen Johnson « Gaël », sous la stèle élevée sur la prairie d’Échallon (Ain), là où, le , 36 forteresses volantes ont largué, de jour, une impressionnante quantité de matériel, d’armes et de ravitaillement.
Libre Résistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des Réseaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), Amicale BUCK, numéro 14 (2e trimestre 2005) et numéro 16 (1er trimestre 2006).
Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit..., préface de Jacques Mallet, 5e édition française, Éditions Vario, 2004.