Marcel Nadaud étudie au lycée Gay-Lussac de Limoges puis entre à l'École de physique et de chimie de Paris mais décide d'abandonner ses études scientifiques pour se consacrer à l'écriture[3].
Mobilisé en 1915 lors de la Première Guerre mondiale comme simple soldat dans un régiment d'infanterie, il se trouve devant Angres en juin et est désigné pour le 1er groupe d'aviation à Dijon. En septembre 1915, il sert en Champagne et assiste le 5 septembre à la mort du capitaine Féquant près de Nancy[4].
Il devient un spécialiste des erreurs judiciaires et des histoires de guerre aériennes[5].
Chef du service économique du Petit Journal[6], on lui doit des romans, souvent d'espionnage, et des pièces de théâtre.
1912 : La Revue sur le pouce, revue en 1 acte, au théâtre Déjazet (31 octobre)
1912 : Fripouille et Cie, drame en 5 actes en prose, avec Alévy, au théâtre de Belleville (15 novembre)[17] puis au théâtre Moncey (29 novembre)[18]. Reprise au théâtre de Belleville le 15 novembre 1913.
1913 : On paye en nature !..., comédie en 1 acte, aux éditions C. Joubert
1913 : La Nuit de noces de Mam'zelle Gueul'mans, opérette en 2 actes et 3 tableaux, avec Henry d'Arvan, au concert Fantasio (4 avril)
1913 : Julot ne reçoit rien des dames, vaudeville en 1 acte, avec Henry d'Arvan, au théâtre du Château-d'Eau (25 septembre)
1914 : Un mariage à la Casbah, opérette-vaudeville en 2 actes, avec Henry d'Arvan, musique sur des airs célèbres de Charles Borel-Clerc, au concert Fantasio (13 février)
En 1931, le réalisateur André Berthomieu avait prévu d'adapter la pièce Fripouille et Cie à l'écran, mais le tournage, qui devait se dérouler en juillet-août à Stockholm, n'a pas été mené jusqu'à son terme[24],[25].