Marc Monnier, né à Florence le et mort à Genève le , est un écrivain genevois qui s'est essayé à plusieurs genres (roman, essai, traduction, comédies, etc.).
Biographie
De père français et de mère genevoise, il commence ses études à Naples. Il étudie ensuite à Paris et Genève pour terminer ses études à Heidelberg et Berlin.
Il est professeur de littérature comparée à Genève[4] puis vice-président de l'université.
Il écrit une série de petites histoires, dramatiques et satiriques, réunies dans le recueil Théâtre de marionnettes. Il écrit également des romans, dont les Nouvelles napolitaines (1879), de nombreux travaux sur l'histoire de l'Italie, une traduction du Faust de Goethe, Genève et ses poètes (1873)…
Le premier tome de son Histoire de la littérature moderne, La Renaissance, de Dante à Luther (1884) a été récompensé par l'Académie française[5].
(it) Ernesto Masi(it), Marco Monnier, « La Domenica del Fracassa », Roma, a. II, n. 18, 3 maggio 1885, p. 2-3
Silvio Federico Baridon(it), Marc Monnier e l'Italia, Torino, G.B. Paravia, 1942 [Pubblicazioni della Facoltà di Magistero, Serie 1, Monografie 12]
(it) Lavinia Mazzucchetti(it), Adelheid Lohner, L'Italia e la Svizzera: relazioni culturali nel Settecento e nell'Ottocento, con 75 ritratti in 19 tavole fuori testo, Milano, U. Hoepli, 1943
(it) Giovanni Gherardi, Nicoletta Cavalletti, « Una lettera inedita dell'abate Giovanni a Prato a Marc Monnier », in Studi trentini di scienze storiche, Trento, a. XLVI, fasc. 3, 1967, p. 272
↑Arnaud Tripet, Entre humanisme et rêverie: études sur les littératures française et italienne de la Renaissance au Romantisme, H. Champion, 1998, p. 450 lire sur Google Livres
↑Daniel Maggetti, L'Invention de la littérature romande: 1830-1910, Nadir, 1995, p. 604 lire sur Google Livres
↑Virgile Rossel, Histoire littéraire de la Suisse romande des origines à nos jours, t. 2, H. Georg (Genève), 1891, p. 458 lire en ligne sur Gallica
↑« Marc MONNIER », sur academie-francaise.fr (consulté le ).