Marc Le Coultre - Moments de Loire : quarante cinq portraits de la Loire, domaine de la Trésorerie, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, novembre-décembre 2021[8],[9].
« D'après des esquisses réalisées sur le motif, il réalise dans l'atelier ses peintures inspirées par la lumière du matin et du soir. Il simplifie à l'extrême afin de mieux rendre ses impressions. » - Dictionnaire Bénézit[1]
« On l'a vu peindre des jardins, des bateaux, des paysages, des champs, des intérieurs, des instruments de musique, des vitrines, des plats…, sources d'inspiration multiple mais qui toutes ont un point commun. Aucun humain à l'horizon, jamais ; pas de détournement d'attention donc, et pas d'identification possible… Les sujets et les modes de traitement peuvent changer - c'est même consubstantiel, à sa démarche. Mais l'intention demeure : traquer l'émotion esthétique partout où elle est, en ne cherchant jamais l'inspiration trop loin. Car elle peut être là, derrière la fenêtre de l'atelier comme dans le champ derrière la route… Le Coultre ne travaille pas "sur le motif". À partir de croquis pris sur le vif, c'est un peintre d'atelier dont la "figuration" n'est jamais la reproduction servile de la réalité. Si ses œuvres nous touchent par leur effet de matière, de lumières, de transparences, c'est parce qu'elles tirent de leur sujet une substance que seule la vision de l'artiste est apte à révéler. C'est la Bretagne, certes, mais bien plus que cela, qui touche à une forme universelle d'émotion. » - Jean-Louis Derenne[3]
« On le sait, Marc Le Coultre a besoin de verticales et d'horizontales pour ne pas perdre le nord. En s'aidant souvent de lignes de journaux qui soutiennent ses coups de pinceau, avant que ceux-ci ne les recouvrent pour les cacher, ne les enfouissent d&ans le motif parce qu'elles ne sont que des repères qui parfois ont leur prolongation dans l'image… En peignant Petite crue, par exemple, il laisse voir son propre travail, les lignes de journal pour les œuvres humaines et cette masse d'eau sans figure qui envahit le journal, reflète la ville sous forme de taches de couleur, de brisures, de petits riens visuellement chaotiques dont aucun journal ne pourra rendre compte parce qu'aucun mot ne saura dire cela entièrement. » - Bernard Cassat[13]