Il se trouve à Lyon avec son régiment à l'époque où la Terreur pesait de tout son poids sur cette ville. Il y fait des représentations hardies, devient suspect, est arrêté et condamné à mort. Alors qu'il est conduit à l'échafaud, ses dragons, réunis et en armes, déclarent qu'ils useront de violence pour l'arracher à la mort et il est finalement libéré par les représentants du peuple. Beaumont dirige ses dragons en Italie, où il sert sous Masséna, sous Schérer et enfin sous Napoléon Bonaparte.
Cet officier général adhère en 1814 aux actes du Sénat qui prononcent la déchéance de Napoléon Ier et le rappel des Bourbons. Louis XVIII, à son arrivée à Paris, le fait pair de France le et chevalier de Saint-Louis le 27 du même mois. Il ne sert pas pendant les Cent-Jours et reprend son siège au palais du Luxembourg après la seconde rentrée du roi. Il commande alors une division de l'armée de Paris. Il meurt le et est inhumé dans la même tombe que le maréchal Davout, dont il avait épousé la sœur et avec lequel il s'était lié d'amitié. Son nom est inscrit sur le monument de la barrière de l'Étoile, côté est.
Parti de gueules chargé en pointe, d'un lys de jardin d'argent tigé et terrassé de même ; au deuxième, du premier chargé d'une étoile d'argent, coupée d'azur, chargée d'une épée d'argent en barre, pointe à senestre.[1]
On trouve aussi
Écartelé: au 1er, au franc-quartier des comtes sénateurs ; au 2e, de gueules semé d'étoiles d'argent[5] ; au 3e, de gueules chargé en pointe d'un lys de jardin d'argent tigé et terrassé du même ; au 4e, d'azur chargé d'une épée en barre d'argent, la pointe à senestre.[2]