La manufacture fondée par Louis Pascal (1695-1752), fut érigée en manufacture royale par lettres-patentes du roi le 12 janvier 1734, devenant la douzième des manufactures royales que possédait la province du Languedoc. Elle obtint comme les onze autres, le don annuel et gratuit de 3,000 francs à titre d'encouragement. En 1742, un contingent de 600 pièces, le plus fort du Languedoc avec celui de la Trivalle, située à Carcassonne, lui fut attribué. Ses draps avait une réputation de finesse et de perfection. Pierre-André-Louis Thoron (1748-1818), qui fut maire de Montolieu, la dirigera à partir de 1756. Elle connut son apogée jusqu'en 1790[4],[5].
Le baron Guillaume Peyrusse, travailla de 1798 à 1805, dans sa jeunesse, pour cet établissement, auquel il était rattaché par sa mère, la fille du fondateur Louis Pascal[6].
De février à septembre 1939, y furent internés des réfugiés Républicains Espagnols lors de la Retirada. [1]
La manufacture, a été reconvertie en chambres d'hôtes[7].
↑Claude Marquié, L'industrie textile carcassonnaise au XVIIIe siècle, étude d'un groupe social: les marchands-fabricants, Carcassonne, Société d'études scientifiques de l'Aude, , 450 p., p.106 et 107
↑Michel Wiénin, Le Patrimoine Industriel de l'Aude, Carcassonne, Association pour la connaissance du patrimoine industriel du Languedoc-Roussillon, , 96 p. (ISBN2-907276-08-5), p. 54
↑Claude Marquié, L'Industrie textile carcassonnaise au XVIIIe siècle, Carcassonne, Société d'Études scientifiques de l'Aude, , 450 p., p. 103 à 107
↑Baron Claude-Joseph Trouvé, Description générale et statistique du département de l'Aude, Paris, Firmin Didot - Imprimeur du Roi, , 679 p., p. 602 à 603
↑Roger Quentin, André Peyrusse, expéditions de Malte, d'Égypte et de Syrie. Correspondance 1798-1801, Maurepas, La Vouivre, , 171.p (ISBN978-2-912431-26-4), p.128
↑Fanny Dalbera, « Notre rêve, une maison au soleil. Du côté de Carcassonne, une manufacture datant de 1739 est devenue une maison d'été au charme fou », Prima, n° 407, , p. 100 à 103