Manuel Vilar naît le à Barcelone[3].
Il étudie à l'École de la Llotja, où il est le discíple de Damià Campeny. En 1833 il voyage à Rome, où il étudie sous l'égide d'Antoni Solà et de Pietro Tenerani, dans l'atelier desquels il travaille ; il bénéficie également des conseils ponctuels de Bertel Thorvaldsen. Encadré par l'école artistique des Nazaréens, en 1846 il s'établit au Mexique avec le peintre Pelegrí Clavé, où il est nommé directeur des classes de sculpture de l'Académie de San Carlos[4].
Il s'est particulièrement illustré dans le genre du portrait. Dans le cadre de ses fonctions professorales, il insiste dans l'étude rigoureuse de l'anatomíe, le dessin des modèles anciens, la pratique réalisée sur des blocs de marbre, le travail par des moulages en plâtre et le modelage de l'argile. Outre les thèmes classiques, il traite de sujets religieux et historiques, en soulignant, lors son étape mexicaine, les thèmes préhispaniques. Bien que de style éminemment romantique, on perçoit dans sa façon des touches réalistes, ce que confère un certain éclectisme à son œuvre[1].
Mort des suites d'une pneumonie à Mexico le , il est inhumé dans l'église de Jesús Nazareno, où ses élèves érigent un monument en son souvenir qui inclut une représentation de la Vierge de la Miséricorde de la main de Petronilo Monroy, une croix décorative d'Epitacio Calvo, ainsi qu'un buste en marbre représentant le défunt dû au ciseau de Felipe Sojo[1] qui lui succède à la tête de l'école de sculpture[5].
↑(en) Fausto Ramírez, Mexico : Splendors of Thirty Centuries : The Metropolitan Museum of Arts, Boston, Metropolitan museum of art / Bulfinch press, , 712 p. (ISBN0-87099-595-2), p. 505.
Annexes
Bibliographie
(es) El escultor Manuel Vilar, Mexico, Instituto de Investigaciones Estéticas, Universidad Nacional Autónoma de México, , 236 p..
Joaquim Nadal i Farreras et Philippe Wolff, Histoire de la Catalogne, Toulouse, Privat, , 559 p..
(es) « Vilar, Manuel », dans Diccionario Porrúa de historia, biografía y geografía de México, vol. 2, Editorial Porrúa, , 2465 p. (lire en ligne), p. 2260
(es) Humberto Musacchio, « Vilar, Manuel », dans Milenios de México, Hoja Casa Editorial, , 3357 p. (lire en ligne), p. 3221
(es) « Vilar, Manuel », dans Historia de México, Salvat Mexicana de Ediciones, (lire en ligne), p. 2754