Après des études au lycée Faidherbe de sa ville natale, elle intègre la Faculté de sciences juridiques et économiques de l'Université de Dakar en 1963, puis poursuit sa formation au Centre national d'études judiciaires (CNEJ) de Paris[2] – devenu dans l'intervalle l'École nationale de la magistrature.
Carrière judiciaire
Elle est successivement substitut du procureur de la République, première vice-présidente du tribunal régional de première classe de Dakar et présidente de chambre à la Cour d'appel.
Mame Madior Boye n'est membre d'aucun parti. Après la victoire d'Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle de 2000, elle est nommée ministre de la Justice en avril 2000[4], puis Première ministre le , après la démission de Moustapha Niasse. Elle est la première femme à accéder à ce poste au Sénégal[5]. Durant son mandat, elle nomme des femmes aux postes de ministre déléguée aux Collectivités locales (Thiéo Cissé), ministre de la Santé (Awa Marie Coll Seck), ministre de la Famille et de la Petite Enfance (Awa Gueye Kebe), ministre du Commerce et de la Petite et Moyenne Entreprise (Aïcha Agne Pouye) et présidente du Haut-Conseil de l'audiovisuel (Aminata Niang Cissé)[5]. Elle a aussi inauguré la Bibliothèque nationale du Sénégal[5]. Elle est remerciée le en raison de sa prise de position à l'occasion du naufrage du Joola en septembre 2002.