Le thème de la chanson parle d'un jeune homme qui fait une obsession sur une prostituée :
« Lorsqu'il a entendu cela pour la première fois, notre gérant a pensé que c’était à propos de l'avortement, du genre de sentiment du fœtus qui parle à sa mère : « Je t'en supplie, donne-moi une chance, tu ne peux pas sentir mon cœur ? Ne me prive pas de ma dernière chance », toutes ces paroles sont dans la chanson, mais en fait, il s'agit d’un jeune adolescent souffrant d'instabilité avec une prostituée qu'il a rencontrée par hasard dans la rue, et qui a des sentiments sincères pour elle mais ne comprend pas pourquoi il ne l'intéresse pas. C'est un peu comme ce livre, The Moon's a Balloon écrit par l'acteur britannique David Niven, ça raconte l'histoire de ce jeune homme qui vient de sortir de son lycée et c'est là qu'il fait cette rencontre. C'est une prostituée de 45 ans avec qui il passe du très bon temps. Il est spécial pour elle, mais ça ne peut définitivement pas aller plus loin que ce que c'est, une relation mère-fils et c'est vraiment de ça que parle la chanson, avec toutefois des accents sinistres[réf. nécessaire]. »
C'est la chanson d'ouverture du grand concert de Genesis au stade de Wembley, en 1987. De plus, elle est connue notamment pour les rires sinistres de Phil Collins. Sur le DVDThe Genesis Songbook, le producteur du groupe Hugh Padgham révèle que la source d'inspiration pour le rire est inspiré du titre rapThe Message, de Grandmaster Flash. Ce dernier point est confirmé par Phil Collins lui-même dans le reportage Genesis de John Edington (2014), qualifiant d'extraordinaire l'idée d'introduction de rire dans une chanson.
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Premier single extrait de l'album, la chanson connaît un succès commercial en se classant 4e au UK Singles Chart, devenant ainsi le plus grand succès du groupe au Royaume-Uni[1]. En France, Mama se classe à la 31e place du hit-parade[3]. Bien qu'il soit devenu un tube dans plusieurs pays, le titre n'est pas devenu populaire aux États-Unis, se classant à la 73e place du Billboard Hot 100[4]. Il a aussi atteint le top 10 en Suisse, Autriche, Norvège, Irlande et Pays-Bas. Il est moins populaire aux États-Unis, où il a atteint la 73e place du Billboard Hot 100[5]. Une réédition 1992 du single a atteint le Top 40 en Allemagne[6].
Lors des rééditions dans les années 2000, la chanson est remixée (avec le reste du catalogue officiel du groupe) par Nick Davis. Cependant, le final avec le solo de guitare est différent : la prise complète d'une durée de près de sept minutes trente, disponible sur le maxi 45t, avait été réduite à 6 minutes 48 en éditant le final pour la version de l'album d'origine, tandis que sur le remix le fondu est simplement appliqué sur la prise complète pour ramener à cette durée.
Ray Wilson, qui avait remplacé Phil Collins comme chanteur de Genesis entre 1998 et 1999, reprend la chanson sur ses albums Unplugged (2001)[16]et ZDF@BAUHAUS (2018)[17].
Le cover bandallemandStill Collins, formé en 1995, incorpore régulièrement la chanson dans son répertoire de concert[18]. Elle figure également sur son album The Genesis Live Special (2012)[19].
La pièce est interprétée par le groupe Magellan sur l'album de reprises de Genesis par divers artistes Supper's Ready (1995)[20]. Elle apparait aussi en version symphonique sur l'album The Royal Philharmonic Orchestra – Plays Genesis Hits and Ballads[21].