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IRM cérébrale montrant des espaces sous-arachnoïdiens extra-axiaux bilatéraux très élargis avec gliose dans les deux régions pariéto-occipitales postérieures, élargissement du ventricule latéral gauche et des gyri cérébelleux[1].
La maladie de Menkès est un trouble du métabolisme du cuivre résultant d’une mutation du gène codant l’enzyme responsable du transport intracellulaire du cuivre.
Les principales manifestations sont neurologiques, accompagnées d'un changement de la texture des cheveux caractéristique de la maladie.
Autres noms
Kinky hair syndrome
Étiologie
Mutation du gèneMNK(en) 300011 localisé sur le locus q13.3 du chromosomeX codant une protéine transporteuse du cuivre.
Le trouble enzymatique entraîne une baisse ou une augmentation de la concentration tissulaire du cuivre et une baisse de l’activité enzymatique ayant le cuivre comme coenzyme comme la dopamine bêta hydroxylase (DBH) et la lysyle oxydase.
Incidence et prévalence
L’incidence de cette maladie est de un enfant sur 300 000 naissances soit 2 par an en France.
Description
Le garçon nouveau-né présente un retard de croissance intra-utérin et ne présente aucune manifestation. Vers l’âge de deux à trois mois, une hypotonie, un arrêt du développement neurologique et de la croissance, des convulsions avec microcéphalie apparaissent. Parallèlement, les cheveux présentent les caractéristiques de la maladie : clairsemés, courts, torsadés, épais et légèrement pigmentés.
Le diagnostic est fait habituellement vers huit mois.
La progression de la maladie entraîne une détérioration neurologique profonde avec un décès vers l’âge de quatre ans.
Cette maladie ne touche plus forcément que les garçons, une petite fille française exprime elle aussi la maladie[2].
Une association sur la maladie de Menkès existe aujourd'hui[3].
Le traitement symptomatique précoce consiste à injecter un chélate cuivre-histidine en sous-cutané[4],[5]. Cependant le cuivre ainsi administré a tendance à s'accumuler dans les reins des patients et occasionner des insuffisances rénales secondaires. Une administration conjointe de disulfirame, prometteuse pour atteindre préférentiellement les organes-cibles, cerveau notamment, est à l'étude chez les animaux de laboratoire[6],[7].
↑(en) Kodama H, Fujisawa C, Bhadhprasit W, « Inherited copper transport disorders: biochemical mechanisms, diagnosis, and treatment », Curr Drug Metab, vol. 13, no 3, , p. 237-50. (PMID21838703, PMCIDPMC3290776)modifier
↑(en) Nomura S, Nozaki S, Hamazaki T, Takeda T, Ninomiya E, Kudo S, Hayashinaka E, Wada Y, Hiroki T, Fujisawa C, Kodama H, Shintaku H, Watanabe Y, « PET Imaging Analysis with 64Cu in Disulfiram Treatment for Aberrant Copper Biodistribution in Menkes Disease Mouse Model », J Nucl Med, vol. 55, no 5, , p. 845-51. (PMID24627433, DOI10.2967/jnumed.113.131797)modifier