Makenzy Orcel

Makenzy Orcel
Makenzy Orcel au Festival du premier roman à Laval (France) en 2016
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Écrivain, Poète
Autres informations
Genre artistique
Poésie, Roman théâtre
Distinctions
Œuvres principales
Les Immortelles, Latrines, L'Ombre animale, Maître-Minuit, L'Empereur, Pur Sang, Une Somme Humaine (finaliste du Prix Goncourt).

Makenzy Orcel est un écrivain haïtien, né le [1] à Port-au-Prince en Haïti.

Biographie

Né en septembre 1983 à Port-au-Prince[2], Makenzy Orcel fait des études au Collège Adventiste de Diquini[2]. Puis il poursuit à la Faculté de linguistique appliquée de Port-au-Prince, une composante de l'Université d'État d'Haïti puis interrompt ses études pour se consacrer notamment à l’écriture[2].

Il publie en 2007 un premier recueil de poésie La douleur de l’étreinte, suivi en 2009 de Sans ailleurs[2]. Il est l'auteur d'un premier roman très remarqué Les Immortelles, publié en 2010 à Montréal (éditions Mémoire d'encrier)[2],[3]. 2012. Témoignage insolent, envoûtant, où il donne la parole à une prostituée. Pour ce roman (traduit en anglais à New York chez SunyPress), il reçoit le Prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres.

En 2011, il publie Les Latrines (éditions Mémoire d'encrier)[2] dans lequel il poursuit son exploration des bas-fonds, dans le dédale des bidonvilles de Port-au-Prince.

En 2012, le groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle (GRAHN-Monde) lui décerne le Prix de Littérature d’expression française de l’année.

En , Makenzy Orcel publie son 3e roman, L'Ombre animale (Éditions Zulma). Cette œuvre lui vaut plusieurs prix en 2016, dont le prix Louis-Guilloux[4] et le prix Littérature-monde[5].

En 2017, il est fait Chevalier des Arts et des Lettres de la République française.

Son 4e roman, Maître-Minuit, a séduit la critique, ainsi que Une boîte de nuit à Calcutta co-écrit avec son ami Nicolas Idier, paru chez Robert Laffont.

En 2021, il publie un nouveau roman, L'empereur (Rivages) - dans lequel Makenzy Orcel nous fait partager les tourments d’un esprit blessé en lutte contre toutes les formes d’oppression - ainsi qu'un recueil de poèmes Pur sang (La contre allée).

Et Une Somme humaine (Rivages) en août 2022, salué par la presse[6],[7] et finaliste du Prix Goncourt. « Après avoir donné une voix à une vieille dame haïtienne dans L’Ombre animale, le poète et romancier haïtien Makenzy Orcel donne dans le deuxième volet de ce qui sera une trilogie, la parole à une autre femme, une jeune Française, dont la vie est jonchée de drames. Ce roman sombre est écrit dans une langue qui ruisselle et palpite au rythme de la "somme humaine" qu'il charrie, composant une peinture noire de la France »[8].

Œuvres

Romans

  • Les Immortelles, Montréal : Mémoire d’Encrier, 2010 ; réédition, Paris, Zulma, 2012 ; réédition, Paris, Points no P3386, 2014
  • Les Latrines, Montréal, Mémoires d’Encrier, 2011
  • L'Ombre animale, Paris, Éditions Zulma, 2016 ; réédition, Paris, Points no P4553, 2017
  • Maître-Minuit, Paris, Zulma, 2018
  • Une boîte de nuit à Calcutta, Robert Laffont, 2019
  • L'Empereur, Rivages, 2021
  • Une Somme humaine, Rivages, 2022, 622 pages (ISBN 978-2-7436-5714-7)

Poésie

  • La Douleur de l’étreinte, Deschamps, 2007
  • Sans ailleurs, Arche Collectif, 2009
  • À l’aube des traversées et autres poèmes, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2010
  • La Nuit des terrasses, Éditions La Contre Allée, 2015
  • Caverne, suivi de Cadavres, Éditions La Contre Allée, 2017
  • Le Chant des collines, Montréal, Mémoire d’Encrier, 2017
  • Miwo Miba, Delmas, Legs Édition, 2017
  • Pur sang, La contre allée, 2021
  • Mûres métamorphoses, Payot et Rivages, 2023

Distinctions

  • 2010 : Prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres pour Les Immortelles, Mémoire d'Encrier, 2010.
  • 2012 : Prix de Littérature d’expression française GRAHN-Monde.
  • 2016 : Prix Littérature-monde pour L'Ombre animale, Zulma, 2016.
  • 2016 : Prix Louis Guilloux pour L'Ombre animale, Zulma, 2016.
  • 2016 : Prix Ethiophile pour L'Ombre animale, Zulma, 2016.
  • 2016 : Prix Caraïbes de l’ADELF pour L'Ombre animale, Zulma, 2016.
  • 2017: Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française, France
  • 2018 : Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires d'Ile de France pour Caverne suivi de Cadavres, Éditions La Contre Allée, 2017
  • 2019 : Prix Simone et Cino Del Duca de l'Institut de France
  • 2022 : Finaliste du Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal pour Pur sang, La contre allée, 2021
  • 2022 : Finaliste du prix Goncourt pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2022 : Choix Goncourt de la Roumanie et de la République de Moldavie pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt de l'Autriche pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt du Niger pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt du Maroc pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt de la Croatie pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Prix de la Fondation Anna Seghers.
  • 2023 : Choix Goncourt des États-Unis pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt de l'Argentine et de l'Uruguay pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.
  • 2023 : Choix Goncourt de la Grèce pour Une Somme Humaine, Rivages, 2022.

Liens externes

Notes et références

  1. « Makenzy Orcel », sur La contre allée (consulté le )
  2. a b c d e et f « Makenzy Orcel », sur Île en île
  3. Philippe Chevilley, « Les Immortelles de Makenzy Orcel », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  4. Le prix Louis-Guilloux 2016 pour “l'Ombre animale” de Makenzy Orcel Le Nouvel Observateur, 4 mai 2016.
  5. Antoine Oury, « Prix Littérature-monde 2016 : Makenzy Orcel et Ondjaki lauréats », sur actualitte.com, (consulté le )
  6. Tiphaine Samoyault, « Une somme humaine, de Makenzy Orcel », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Eric Loret, « Makenzy Orcel, Paris en "Somme" », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. Laurence Houot, « "Une somme humaine" de Makenzy Orcel : un roman geyser au cœur de l'humanité, en lice pour le Goncourt », France Info,‎ (lire en ligne)