Il publie en 2007 un premier recueil de poésie La douleur de l’étreinte, suivi en 2009 de Sans ailleurs[2]. Il est l'auteur d'un premier roman très remarqué Les Immortelles, publié en 2010 à Montréal (éditions Mémoire d'encrier)[2],[3]. 2012. Témoignage insolent, envoûtant, où il donne la parole à une prostituée. Pour ce roman (traduit en anglais à New York chez SunyPress), il reçoit le Prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres.
En 2011, il publie Les Latrines (éditions Mémoire d'encrier)[2] dans lequel il poursuit son exploration des bas-fonds, dans le dédale des bidonvilles de Port-au-Prince.
En 2012, le groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle (GRAHN-Monde) lui décerne le Prix de Littérature d’expression française de l’année.
Son 4e roman, Maître-Minuit, a séduit la critique, ainsi que Une boîte de nuit à Calcutta co-écrit avec son ami Nicolas Idier, paru chez Robert Laffont.
En 2021, il publie un nouveau roman, L'empereur (Rivages) - dans lequel Makenzy Orcel nous fait partager les tourments d’un esprit blessé en lutte contre toutes les formes d’oppression - ainsi qu'un recueil de poèmes Pur sang (La contre allée).
Et Une Somme humaine (Rivages) en août 2022, salué par la presse[6],[7] et finaliste du Prix Goncourt. « Après avoir donné une voix à une vieille dame haïtienne dans L’Ombre animale, le poète et romancier haïtien Makenzy Orcel donne dans le deuxième volet de ce qui sera une trilogie, la parole à une autre femme, une jeune Française, dont la vie est jonchée de drames. Ce roman sombre est écrit dans une langue qui ruisselle et palpite au rythme de la "somme humaine" qu'il charrie, composant une peinture noire de la France »[8].
Œuvres
Romans
Les Immortelles, Montréal : Mémoire d’Encrier, 2010 ; réédition, Paris, Zulma, 2012 ; réédition, Paris, Points no P3386, 2014
↑Laurence Houot, « "Une somme humaine" de Makenzy Orcel : un roman geyser au cœur de l'humanité, en lice pour le Goncourt », France Info, (lire en ligne)