Maison de Château-Gontier

Maison de Château-Gontier
Image illustrative de l’article Maison de Château-Gontier
Armes

Blasonnement D'argent à trois chevrons de gueules
Période XIe siècle - XIIIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
Fiefs tenus Baronnie de Château-Gontier

La maison de Château-Gontier est une famille féodale française qui fut puissante en Anjou et dans le Maine au Moyen Âge. Elle était titulaire de la baronnie de Château-Gontier (Mayenne). Elle s'est éteinte dès le XIIIe siècle.

Histoire

Les seigneurs de Château-Gontier ne se réservèrent point dans le territoire qui leur était inféodé des châtellenies où ils pussent élever des forteresses qui fussent leur domaine et leur servissent de défense pour le reste de leur baronnie, comme le firent les seigneurs de Laval et de Mayenne. Ils se contentèrent de la possession utile des forêts de Valle et de Flée, d'une partie de la forêt de Bouère, et de redevances sur les fiefs inféodés par eux.

Généalogie

Armes

Les armes de la maison de Château-Gontier se blasonnent ainsi : D'argent à trois chevrons de gueules[1],[2]

Comme les autres familles d'ancienne féodalité, celle des barons de Château-Gontier eut des armoiries vers le commencement du XIIIe siècle. Nous pouvons croire que le sceau de l'acte de Renaud et d'Alard de Château-Gontier en faveur de l'hôpital est le premier dont ils aient usé, et qu'il date de leur majorité. L'acte est de 1206 et donné collectivement, mais le sceau est au nom d'Alard seul, le plus jeune des deux frères, probablement parce que l'ainé, Renaud, était mort à l'époque du scellement de la charte[a].

En 1215 une charte en faveur de l'abbaye Saint-Serge d'Angers et l'année suivante la donation de Guillaume Le Bariller au Prieuré des Bonshommes de Ballots par le même seigneur, sont aussi scellées, d'après Dom Housseau (t. IV, no 2.415), d'un écu de gueules chargé de 3 chevrons d'or[b].

On connait deux autres écus du successeur d'Alard IV, Jacques de Château-Gontier, l'un de 1237, au Cartulaire de Saint-Serge[3], chargé de 3 chevrons, le premier brisé ; contre-sceau identique ; légende du sceau : SIGILLUM JACOBI DOMINI CASTRI GONTERI ; du contre-sceau : VERITAS[c].

Notes et références

Notes

  1. Le sceau a disparu malheureusement depuis 1840, mais M. Martinet, maire de la ville, qui l'avait vu, dit que la pièce était scellée « sur queue de soie blanche, le sceau portant un chevalier armé de la lance, l'écu chargé de trois chevrons, le contresceau chevronné de huit pièces ». Le même sceau est dessiné d'après un exemplaire de 1207, au Cartulaire de Saint-Nicolas, de la collection Gaignières (Bibl. nat., lat., 22.450), avec un second contre-sceau portant trois chevrons dont le premier est brisé. M. Paul de Farcy décrit ainsi les deux exemplaires : « Sceau rond de 0,07, cheval galopant à droite, cavalier en cotte de mailles, tenant la lance en arrêt de la gauche, bouclier à 3 chevrons, casque carré surmonté de … ; légende : SIGILLUM : ALARDI : DOMINI : CASTRI GONTERII ; — premier contre-sceau, écu arrondi (0,04) à 3 chevrons, le premier rompu ; légende : SIGILLUM. MEUM. CON : SIGILLUM ; — deuxième contre-sceau, écu chevronné de 8 pièces ; légende : SIGILLUM : SECRETI. CON. SIG.
  2. Le Bénédictin parle ainsi d'après le Cartulaire-obituaire des Bonshommes où l'écu est reproduit de cette façon en peinture dans l'initiale O : autrement il n'aurait pu donner ces indications ; mais le manuscrit est du XVe siècle.
  3. L'autre exemplaire est un moulage des Arch. nat. (no 1765), d'après une cire originale de 1257 attachée, selon l'abbé Angot, à l'échange connu entre saint Louis et Jacques de Château-Gontier. M. Paul de Farcy a dessiné cette pièce pour la Sigillographie de Laval de M. A.-Bertrand de Broussillon (no 53-54, p. 40).

Références

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. II, , p. 411
  2. Joseph Denais, Armorial général de l'Anjou, vol. 4, , p. 352
  3. Gaignières, Bibl. nat., lat. 17.126, f. 145.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes