La municipalité inclut huit consejos populares[3] :
La Máquina
Punta de Maisí
La Asunción
Cantillo
La Tinta
Boca de Jauco
Vertientes
Sabana
Relief, géologie
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La côte sud-est de Cuba est marquée de cinq niveaux de terrasses (terrasses marines Tortuguilla-Imías) mais certains secteurs n'en affichent que trois, d'autres quatre, et dans certains cinq niveaux sont apparents[4].
En général, les niveaux I, II et III sont composées de roches de la formation Jaimanitas, qui sont ici des calcaires organiques détritiques, coralliens, localement coquinoïdes, assez cimentés, peu recristallisés, de couleur blanc jaunâtre à crème, massives, parfois avec des calcarénites intercalées. Certains profils ont été fortement enrichis en graviers de roches magmatiques et métamorphiques bien aplaties et polies. Ces graviers, qui ont parfois plusieurs centimètres de grosseur, se retrouvent jusqu'au niveau III de terrasse et ont évidemment été apportés ici par les courants fluviaux existants dans la zone. C'est le cas du profil de la rivière Yacabo, où ils atteignent plus de 140 m d'altitude[4].
Les terrasses IV et V se développent le plus souvent sur les rochers de la formation Río Maya, constituée de calcaires biohermiques[n 1], d’algues et de coraux, très durs, à matrice micritique, souvent concassés, contenant des coraux en croissance et fragmentaires, ainsi que des moules et des coquilles de mollusques, tous très recristallisés[4]. Les calcaires sont généralement dolomitisés, sont de couleur blanc jaunâtre et rosâtre et possèdent également beaucoup de gravier fin et moyen de roches magmatiques et métamorphiques de coloration verdâtre. En règle générale, on a pu établir que lorsqu'on avance vers l'est en direction de Maisí, ces calcaires récifaux constituent les niveaux de terrasses II, III, IV et V, comme c'est le cas près de l'embouchure de la Caleta où ces quatre niveaux signalés se développent dans un transect extraordinairement court de seulement 200 m. Les graviers diminuent sensiblement.
Bien que l'on observe rarement des points d'abrasion dans la région, on a pu en distinguer dans le socle de la terrasse III dans la zone de la punta Bate[n 2] (sur la côte sud à San Antonio del Sur). Dans ce talus on peut distinguer un conglomérat fortement cimenté, avec beaucoup de gravier de 1 cm de taille moyenne, qui constitue ici la base de la formation Rio Maya. La couche a une épaisseur légèrement supérieure à 1 m et le matériau cimenté constitue parfois un sol rougeâtre. La hauteur de ce niveau est d'environ 100 m. Une particularité frappante est la rareté des points d'abrasion, pourtant très typiques à Havane-Matanzas et dans d'autres régions de Cuba comme la péninsule de Guanacahabibes. De même les phénomènes karstiques du type grottes et cavernes sont ici peu fréquents, mais très répandus dans les environs de Matanzas[4].
En 2022 la population de la municipalité est estimée à 28 976 habitants. Pour une surface de 523,3 km2, la densité est de 55,37 habitants/km²[5].
Notes et références
Notes
↑Bioherme : « Bioherme : Biolithite (récif ou complexe récifal fossiles) édifié par des organismes constructeurs (coraux) restés le plus souvent en position de vie. Elle a une forme en lentille épaisse non litée et indépendante de la stratification des couches avoisinantes ». Abdellah El Hmaidi, « Cours sur les Roches carbonatées », Année Universitaire 2013-2014 – Session de printemps, sur researchgate.net (consulté en ), p. 11.
↑Punta Bate : les cartes de openstreetmap et google/maps ne l'indiquent pas. Celle de mapcarta.com (lien bloqué sur Wikipédia) l'indique : elle est sur la côte de San Antonio del Sur (Guantanamo), à un peu plus de 3 km à l'ouest de la petite baie de Baitiquirí et environ 6 km à l'est de Tortuquilla.
Voir « baie de Baitiquirí », carte, sur openstreetmap.org — cette carte indique les terrasses avec quelques lignes indiquant des différences de niveau abruptes — ; et la « vue satellite de l'endroit » où l'on distingue également quelques terrasses.
Références
↑ a et b« Maisí », carte (les distances sont calculées avec l'outil "Directions"), sur google.com/maps.
[Peñalver Hernández et al. 2003] (es) Leandro L. Peñalver Hernández, Enrique Armando Castellanos Abella, Ramón O. Pérez Aragón et Ramón Rivada Suárez, « Las terrazas marinas de Cuba y su correlación con algunas del área circumcaribe » (V Congreso de geología y mineria geología del Cuaternario, geomorfología y carso, La Habana), Memorias geomin., Sociedad Cubana de Geología, (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).