Magnificent Seven (cimetières)
Magnificent Seven
Les Magnificent Seven (littéralement, les Sept Magnifiques) est un terme informel appliqué à sept grands cimetières privés à Londres, créés au xixe siècle pour réduire le surpeuplement des cimetières paroissiaux existants[1]. ContextePendant des centaines d'années, presque tous les morts de Londres sont enterrés dans de petits cimetières paroissiaux, qui deviennent rapidement dangereusement surpeuplés. Des architectes tels que Sir Christopher Wren et Sir John Vanbrugh déplorent cette pratique et souhaitent la création de cimetières suburbains[2]. Ce n'est que lorsque les visiteurs britanniques à Paris, dont George Frederick Carden, sont inspirés par son cimetière du Père-Lachaise, que suffisamment de temps et d'argent sont consacrés au projet de réforme, et des équivalents sont développés à Londres ; le premier à Kensal Green. Au cours des 50 premières années du XIXe siècle, la population de Londres augmente de plus du double, passant de 1 million à 2,3 millions. Des cimetières surpeuplés conduisent également à la décomposition de matières dans les réserves d'eau et à des épidémies. Il y a des incidents de fosses creusées sur des parcelles non marquées qui contenaient déjà des corps, et des corps souillés par des rats d'égout infiltrant les drainages des cimetières des rivières Tyburn, Fleet, Effra et Westbourne, relativement centrales, qui étaient utilisées comme égouts à cette époque, et plus tard entièrement rejetées dans les égouts de Londres. Les CimetièresEn 1832, le parlement adopte un projet de loi encourageant la création de cimetières privés en dehors du centre de Londres. Au cours de la décennie suivante, sept cimetières sont créés :
L'article 9 du Burial Act de 1852 exige de nouveaux lieux de sépulture dans une liste de paroisses urbaines de Londres (la Métropole) qui doit être approuvée par le secrétaire d'État[3]. En 1981, l'historien de l'architecture Hugh Meller surnomme le groupe de cimetières « The Magnificent Seven » d'après le film américain du même nom datant de 1960 (en français, Les Sept Mercenaires)[1],[4]. Références
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