Madeleine Merens-MelmerMadeleine Merens-Melmer
Madeleine Merens-Melmer, née le à Agen et morte à Clichy-la-Garenne le , est une poétesse française du XXe siècle. BiographieHenriette Marie Madeleine Merens, née le à Agen, est la fille de Louis Félicité Théodore Mérens, capitaine d'infanterie en retraite, Chevalier de la Légion d'honneur[1] (1843-1919) et de Marie Marguerite Fabre (née vers 1851)[2]. Elle épouse Léon Hippolyte Melmer, vétérinaire militaire (né à Beaurieux en 1878) le à Toulouse[3]. Elle collabore à des revues qui publient ses poèmes, dont le carnet poétique Anadyomenê[4], la revue Septimanie[5], L'Archer[6] et participe à de nombreux concours de poésie régionaux, notamment celui de l'Académie de Jeux floraux, auxquels elle obtient plusieurs prix. Dans la préface à Sous l'auvent, le poète Armand Praviel décrit le poète chantant la « chanson délicate et profonde qui vibre au fond de son être », ses poèmes par « leur façon volontaire et grave d’enclore la pensée » et leur « brûlante sincérité ». Andrée Martignon écrit que « si elle a toujours eu l’instinct poétique, Madame Mérens-Melmer a commencé à écrire tard. C’est en pleine possession de la vie, en pleine réalisation d’elle-même qu’elle a donné tous ses poèmes. Et sans doute cela ne contribue-t-il pas peu au caractère émouvant de ses vers. Car ils contiennent les souvenirs d’une enfance, d’une jeunesse vus à travers un regard clairvoyant qui sait le prix des sentiments. Il y a quelque chose d'apaisé et de brûlant dans ces poèmes : une cendre sous laquelle est le plus réchauffant des feux; un paysage d’automne dépouillé mais glorieux. Un des meilleurs éléments de la veine poétique de Madame Mérens-Melmer, c’est la persistante image, blessure à peine fermée, d’un souvenir de jeunesse »[7]. Après la publication de Sous le signe de la musique, le poète et critique belge André Fontainas écrit dans Mercure de France : « C'est un excellent, un parfait poète des émotions les plus nobles, les plus sincères, mais dans le domaine d'une imagination régulière, familière et concrète »[8]. Le même critique écrit en 1930 lorsque sort A la fontaine de Narcisse : « Je cite ce court poème parce qu'il est écrit en vers de quatorze syllabes, et que je ne connais personne qui manie plus fermement que Mme Merens-Melmer ce rythme difficile. [...] Et j'aime aussi qu'elle chante avec simplicité, avec ardeur quand son cœur bat, grave et démesuré »[9]. Mère de 5 enfants en 1926[10], Madeleine Merens-Melmer réside à Versailles en 1930[11] et meurt à Clichy-la-Garenne le [2]. Œuvres principales
Distinctions
Références
Liens externes
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