Le film respecte à la lettre le scénario de l'opéra Madame Butterfly de Puccini. Comme dans l'œuvre lyrique, l'action se passe au Japon au début du XXe siècle.
Fiche technique
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Sociétés de production : Erato Films et Idéale Audience ; France 3 Cinéma et Imalyre (coproductions)
Sociétés de distribution : Les Films du Losange (France), Blue Dolphin Film Distribution (Royaume-Uni et MFA+ FilmDistribution (Allemagne) ; Les Films de l'Elysée (Belgique), Remstar (Québec) et Sadfi Films (Suisse romande)
Frédéric Mitterand, qui rêvait d'adapter Madame Butterfly de Giacomo Puccini en film d'opéra, s'est vu accepter par le producteur de la société Erato Films, Daniel Toscan du Plantier, alors grand amateur d'opéra[3]. Ce dernier lui recommande de voir Pierre Olivier Bardet qui deviendra coproducteur de son projet de film avec sa société Idéale Audience[1].
Frédéric Mitterand ne veut « tourner ni en studio, ni en France, pour ne pas être happé par [sa] vie parisienne ». Bien que tourner au Japon coûte une fortune, en Corée du Sud où ses habitants haïssent les Japonais et en Chine s'avère compliqué dans les négociations commerciales, l'équipe d'Erato Films est désespérée[1]. Frédéric Mitterand propose la Tunisie qu'il connaît bien : il y a une maison à Hammamet[2] et des amis[1].
Attribution des rôles
Ying Huang est choisie parmi 150 candidates[1] pour incarner madame Butterfly.
En 1994, la sortie de Madame Butterfly est annoncée fin [2]. Il sort finalement en novembre de la même année.
Critiques
Côté négatif, Christian Leblé du Libération prévient que le film « de Frédéric Mitterrand n’avait à justifier aucun point de vue, ni aucune esthétique. (…) Tout cela pour dire qu'on en ressort abasourdi, fatigué par le mélodrame et par tant de décibels, pas particulièrement heureux[4]. ».