Macarena (Séville)

Macarena
Macarena (Séville)
Vue aérienne du district de Macarena, prise du nord du district. On aperçoit à droite la darse du Guadalquivir et l'extrémité du pont de l'Alamillo
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Ville Séville
Fonctions urbaines Habitat
Géographie
Coordonnées 37° 24′ 26″ nord, 5° 58′ 58″ ouest
Altitude m
Cours d’eau Darse du Guadalquivir
Localisation
Localisation de Macarena
Localisation du district de Macarena dans la ville de Séville
Géolocalisation sur la carte : Séville
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Macarena
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Macarena
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Macarena

Le district de Macarena, populairement appelé La Macarena, est un des onze districts administratifs de la ville andalouse de Séville, en Espagne[1].

Il est situé au centre-nord de la ville. Il est limité au sud-ouest par la rue Resolana, la rue Muñoz León et la ronda de Capuchinos qui le séparent du district Casco Antiguo, au sud-est par la route de Carmona qui le sépare du district de San Pablo-Santa Justa, à l'est et au nord par la route Alcalde Manuel del Valle, la rue Chumbera, la route de Brenes, la rue Huerta de la Fontanilla et l'avenue Juventudes Musicales qui le séparent du district Nord et à l'ouest par le canal Alphonse-XIII et le district de Triana[2].

On y trouve entre autres le Parlement d'Andalousie, qui siège dans l'ancien Hôpital de las Cinco Llagas, l'hôpital universitaire Virgen de la Macarena et la Torre de los Perdigones (littéralement, la Tour des Plombs).

Quartiers

La Torre de los Perdigones.

Le district de Macarena est composé des quartiers suivants[3] :

  • Begoña - Santa Catalina
  • Campos de Soria
  • Cisneo Alto - Santa María de Gracia
  • Cruz Roja - Capuchinos
  • Doctor Barraquer - Grupo Renfe - Policlínico
  • El Carmen
  • El Cerezo
  • El Torrejón
  • Hermandades - La Carrasca
  • La Barzola
  • La Palmilla - Doctor Marañón
  • La Paz - Las Golondrinas
  • Las Avenidas
  • León XIII - Los Naranjos
  • Los Principes - La Fontanilla
  • Macarena Tres Huertas - Macarena Cinco
  • Pino Flores
  • Pío XII
  • Polígono Norte
  • Retiro Obrero
  • Santa Justa y Rufina - Parque Miraflores
  • Santa María de Ordas - San Nicolás
  • Villegas

Origine du nom du district

l'Arc et la Basilique de la Macarena.

Le district a donné son nom à la Porte et à la Basilique de la Macarena (qui se trouvent dans le district Casco Antigo, à la frontière des deux districts)[4]. L'origine exacte du nom Macarena n'est pas claire. Il est possible qu'il vienne du terme arabe Macarea ou du nom Bab–al-Makrin sous lequel était connu l'Arc de la Macarena du temps de la domination musulmane[5]. Il se pourrait également qu'il provienne de Macarius (le nom d'un patricien romain qui aurait possédé de grandes propriétés dans la région), du nom d'une infante maure qui vécut dans le quartier ou de celui de Macaria, une fille d'Hercule[4],[6].

Célébrités nées dans le district

Références

  1. (es) « Distritos Municipales », sur sevilla.org (consulté le ).
  2. « Ségrégation et dynamiques multiculturelles à Séville : le cas du quartier "El Cerezo" », sur memoireonline.com (consulté le ).
  3. (es) « Barrios y secciones del distrito Macarena »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sevilla.org (consulté le ).
  4. a et b (es) José Alfonso Muriel, « El Barrio de La Macarena », sur sevillainformacion.org (consulté le ).
  5. (es) « El «Belén de la Solidaridad» vuelve a Santa Rosalía por Navidad », ABC de Sevilla,‎ (lire en ligne)
  6. (es) Santiago Montoto, Esquinas y conventos de Sevilla, Séville, Universidad de Sevilla, , 206 p. (ISBN 978-84-7405-671-6, lire en ligne), p. 35
  7. (es) « Boda en la Macarena del torero Antonio Barrera », ABC de Sevilla,‎ (lire en ligne)
  8. (es) « Dale a tus calles alegría, Macarena », sur elviajero.elpais.com, (consulté le ).
  9. (es) Manuel Machado, El Mal Poema, 1909-1924, Montesinos, coll. « Biblioteca de clásicos y raros », , 232 p. (ISBN 978-84-89354-15-9, lire en ligne), p. 94
  10. (es) « Banda de música Maestro Tejera - historia », sur maestrotejera.com (consulté le ).
  11. (en) « Juanita Reina », sur imdb.com (consulté le ).
  12. (es) « Lalo Tejada », sur flamenco-world.com (consulté le ).
  13. (es) Manuel Bohórquez, « Es gitana macarena y se llama Aurora »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur blogs.elcorreoweb.es, (consulté le ).
  14. (es) Manuel Bohórquez, « El Carbonerillo de la Macarena »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur blogs.elcorreoweb.es, (consulté le ).