Le nom de convention a été créé par l'historienne de l'art italienne Annarosa Garzelli à partir du manuscrit de la Cyropédie de Xénophon peint pour Ferdinand Ier de Naples, autrefois propriété du collectionneur écossais Alexander Hamilton et aujourd'hui conservé au sein du Kupferstichkabinett de Berlin. D'après les miniatures de ce manuscrits, elle a constitué un corpus d'œuvres peintes entre 1470 et 1490[1].
L'artiste semble avoir été actif au sein de l'atelier de Francesco d'Antonio del Chierico à Florence jusqu'en 1478 avec qui il réalise notamment une partie de la décoration de la Bible de Frédéric de Montefeltro[2]. Il est aussi à l'origine de la décoration d'une dizaine d'autres manuscrits destinés au même commanditaire, même si certaines de ces attributions sont depuis contestées[3]. L'historien de l'art américain Everett Fahy(en)[4] a proposé de le confondre avec le début de la période d'activité d'Attavante degli Attavanti avec qui il a au moins collaboré.
Son style se caractérise par une capacité à combiner des compositions monumentales avec des rendus de textures propres à l'art flamand et de détails qui rappellent l'orfèvrerie. Sa technique, dans les personnages et l'harmonie des couleurs, semble indiquer qu'il était aussi un peintre de chevalet[2].
Bréviaire à l'usage de l'ordre camaldule, à destination d'un membre de la famille Colonna, 1470, coll. part., passé en vente chez Christie's le 11- (lot 35)
Voir aussi
Bibliographie
(it) Annarosa Garzelli, Miniatura fiorentina del Rinascimento 1440-1525, vol. I, coll. « Inventori e cataloghi toscani » (no 18), , p. 156-163
(en) Marcello Simonetta (dir.), Federico da Montefeltro and his library, Milan, Y.Press, (lire en ligne), p. 159-163 (notice 7 par Ada Labriola)
↑A. Di Lorenzo (dir.), Deux collectionneurs à la découverte de l'Italie. Peintures et sculptures du musée Jacquemart-André, Silvana Editoriale, Milan, 2003, p.96-97