Le Maître des Effigies dominicaines tire son nom de convention d'un célèbre tableau représentant le Christ et la Vierge trônant parmi dix-sept saints et autres figures de bienheureux de l'ordre des Dominicains situé au musée de la basilique Santa Maria Novella de Florence.
Comme beaucoup de peintres florentins de son époque, le Maître des Effigies dominicaines a travaillé sur panneau, à fresque, mais aussi pour des manuscrits.
Parmi les principales enluminures de manuscrit figurent celles du livre du Biadaiolo (Bibliothèque Laurentienne, Florence, cod. Tempiano 3), qui dépeint des scènes d'événements historiques de la Florence du XIVe siècle et un traité sur les Vertus et les Vices (Bibliothèque Apostolique Vaticane, cité du Vatican, Cod. Barb. Lat. 3984). Ces œuvres sont caractérisées par une exécution minutieuse et la représentation dans les moindres détails narratifs.
Le Maître des Effigies dominicaines fut probablement l'un des plus importants enlumineurs de sa génération après Pacino di Bonaguida, avec qui il collabora régulièrement.
Œuvres
Panneaux
Le Jugement dernier - la Vierge et l'Enfant entourés de saints - La Crucifixion - La Glorification de saint Thomas d'Aquin - La Nativité (vers 1325), Metropolitan Museum of Art[1].
Saint François d'Assise recevant les stigmates (volet gauche),
Saint Pierre (volet droit).
La Vierge et l'Enfant, entre saint Benoît, saint Lucie, sainte Marguerite et saint Zénobe, (63 x193 cm), v. 1335-1340, Galerie de l'Académie, Florence, ancien devant d'autel de provenance inconnue[3]
Manuscrit de la Divine Comédie, Bibliothèque laurentienne, Cod.Plut.XL,13
Nativité et l'annonciation aux bergers, La Vierge et le Christ tronant devant 40 saints, miniatures découpées d'un livre liturgique, National Gallery of Art, Washington, 1949.5.87 & 1959.16.2[8]
Voir aussi
Bibliographie
(en) Flavio Boggi, « Master of the Dominican Effigies », dans C. Kleinhenz (Hrsg.), Medieval Italy: An Encyclopedia. Band 2, Londres, The Routledge Encyclopedias of the Middle Ages,
Brigitte Roux, Mondes en miniatures : l'iconographie du Livre du trésor de Brunetto Latini, Genève, Librairie Droz, , 439 p. (ISBN978-2-600-01268-3, lire en ligne), « Les Vertus selon le Maître des Effigies dominicaines »
François Avril, Nicole Reynaud et Dominique Cordellier (dir.), Les Enluminures du Louvre, Moyen Âge et Renaissance, Paris, Hazan - Louvre éditions, , 384 p. (ISBN978-2-7541-0569-9), p. 58-60
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 34