Métriques d'HalsteadLes métriques de complexité d'Halstead qui procurent une mesure quantitative de complexité pour des logiciels ont été introduites par l’américain Maurice Halstead. Elles sont basées sur l’interprétation du code comme une séquence de marqueurs, classifiés comme un opérateur ou un opérande. CalculToutes les métriques d'Halstead sont dérivées du nombre d’opérateurs et d’opérandes :
Ces chiffres sont la base pour calculer
On obtient le Volume du Programme () en multipliant la longueur du programme par le logarithme 2 de la taille du vocabulaire : Le Niveau de difficulté () ou propension d'erreurs du programme est proportionnel au nombre d’opérateurs uniques () dans le programme et dépend également du nombre total d’opérandes () et du nombre d'opérandes uniques (). Si les mêmes opérandes sont utilisés plusieurs fois dans le programme, il est plus enclin aux erreurs. Le Niveau de programme () est l’inverse du Niveau de difficulté. Un programme de bas niveau est plus enclin aux erreurs qu'un programme de haut niveau. L'Effort à l'implémentation () est proportionnel au volume () et au niveau de difficulté (): Halstead a découvert que diviser l'effort par 18 donne une approximation pour le Temps pour implémenter () un programme en secondes: Il est même possible d’obtenir le « nombre de bugs fournis » () qui est une estimation du nombre d'erreurs dans le programme. Cette valeur donne une indication pour le nombre d’erreurs qui devraient être trouvées lors du test de logiciel. Le « nombre de bugs fournis » est calculé selon la formule suivante: représente l'habileté du développeur. Au regard de son expérience[1], Halstead a fixé cette valeur à 3000 pour un développeur "standard". DérivésLes métriques d'Halstead permettent de calculer l'Indice de maintenabilité d'un projet. Outils
Bibliographie
Lien externeRéférences
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