Dans la mythologie grecque, Mérope est la fille de Cypsélos, roi d'Arcadie. Elle épousa le roi de Messénie Cresphontès, un des Héraclides, dont elle eut trois enfants.
Polyphontès réussit, à la faveur d'une attaque nocturne, à tuer l'époux de Mérope et deux de ses fils, et il allait la contraindre à l'accepter lui-même pour époux et à lui donner la couronne, quand Épytos (encore nommé Téléphonte), troisième fils de la reine, élevé en secret par Cypsélos, reparut et tua l'assassin de son père.
Adaptations littéraires et musicales
Les malheurs de Mérope ont été plusieurs fois mis sur la scène :
- Cresphontès, tragédie grecque d'Euripide ;
- Cresphonte, tragédie d'Ennius, dramaturge latin, dont seuls des fragments ont été préservés
- Téléphonte, jouée au Palais-Royal en 1641. Voltaire assure que cent vers de cette pièce étaient du cardinal de Richelieu (le reste étant de Colletet, de Bois-Robert, de Desmarêts et de Chapelain) ;
- Téléphonte, tragédie de Gabriel Gilbert, résident à Paris de la reine Christine de Suède (1643) ;
- Téléphonte, tragédie de Jean de la Chapelle (1683) ;
- Amasis, de François-Joseph de Lagrange-Chancel (1701) ;
- Mérope, tragédie italienne de Scipione Maffei (1717) ;
- Merope, opéra de Broschi (1732) ;
- L'Oracolo in Messenia, opéra d'Antonio Vivaldi (1739) ;
- Mérope, tragédie en cinq actes de Voltaire (1743) ;
- Mérope, tragédie de Pierre Clément (1749) ;
- Merope, tragédie de Vittorio Alfieri (1782).
- Merope, opéra de Florian Leopold Gassmann, sur un livret d'Apostolo Zeno (1757, Venise)