Mélanie LipinskaMélanie Lipinska
Mélanie (ou Mélina) Lipinska est une médecin franco-polonaise et historienne des femmes en médecine[1], née le à Varsovie, et morte le à Katowice. Elle est lauréate de l'Académie de médecine de Paris[2]. Elle est connue pour ses contributions en tant qu'historienne des femmes médecins[3], et notamment sa thèse Histoire des femmes médecins[4], soumise en 1900[5]. BiographieOrigines et formationMélanie Lipinska est née à Varsovie, en Pologne. Atteinte de cécité durant tout le temps de sa contribution à la recherche scientifique[6], elle a passé une grande partie de sa vie adulte en France[1] où elle a fréquenté l'école de médecine de l'Université de Paris[2], à la suite d'un premier temps de formation de médecin dans des hôpitaux polonais. Elle a ensuite poursuivi sa formation dans les hôpitaux de Paris. Durant cette période d'apprentissage, Lipinska a travaillé en étroite collaboration avec Josephine Joteyko, médecin et physiologiste, l'une des premières femmes à devenir médecin en Pologne[1]. Contributions scientifiquesEn 1900, Mélanie Lipinska rédige sa thèse pour obtenir son doctorat de médecine[5]. Sa thèse comprend notamment un commentaire des écrits médicaux de sainte Hildegarde, dont les travaux sont considérés comme une étude exhaustive des techniques de diagnostic de son époque[2], fondées essentiellement sur des principes holistiques associant l'idée de guérison spirituelle à la guérison physique. Lipinska considérait l'écriture d'Hildegarde comme la plus remarquable de son temps[5]. La contribution la plus importante de Lipinska à la communauté scientifique consiste en ses écrits sur les femmes médecins, qui lui valent la considération d'historienne[3]. Lipinska poursuit ensuite sa carrière aux États-Unis : après un passage à New York, elle se rend en Californie pour mener des recherches sur la cécité pour le compte de l'American Society of the Blind[6]. Reconnaissance scientifiqueDurant son séjour à l'Université de Paris, Mélanie Lipinska reçoit le prix Victor Hugo, attribué à la meilleure rédaction quinquennale de nature médicale. Le prix lui a été attribué pour sa thèse intitulée Histoire des femmes médecins, et lui valut une récompense de 100 francs[7]. Publication
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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