Il forme des élèves de la seconde jusqu’à la terminale ainsi que des BTS[3].
En 2017, il existait :
– 12 classes de seconde générales ;
– 8 classes de filière S (option SVT) ;
– 4 classes de filière S (option SI) ;
– 8 classes de filières ES ;
– 1 classes de filières L ;
– 4 classes de filière STMG ;
– 14 classes de filière PRO.
Classement du lycée
En 2015, le lycée se classe 102e sur 290[4] au niveau de l'Académie de Versailles et 24e sur 51[5] au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement.
Ce classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au baccalauréat, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (cette valeur ajoutée est calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet).
En 1972, dans un objectif novateur d'initiation à l'informatique d'élèves et enseignants intéressés, le lycée Pierre-Corneille de La Celle Saint-Cloud a fait partie de l'opération ministérielle dite « Expérience des 58 lycées »[6] : utilisation de logiciels, club informatique de lycée[7],[8] pour l'enseignement de la programmation en langage LSE[9], et concernant 58 établissements de l'enseignement secondaire[10]. En étroite coopération avec les ingénieurs concepteurs du LSE à l'École Supélec de Gif-sur-Yvette (depuis devenue École CentraleSupélec de Paris-Saclay[11]), quelques enseignants fortement motivés du lycée jouèrent un rôle prédominant pour la mise au point de ce langage français informatique de programmation[12]. Dans cette démarche, le lycée Pierre-Corneille fut donc le premier des 58 établissements à être doté d'un ensemble informatique expérimental en temps partagé, comprenant initialement : un mini-ordinateur français CII Mitra 15[13] avec disque dur, un lecteur de disquettes 8 pouces, plusieurs terminaux écrans claviers Sintra TTE[14], un téléimprimeur Teletype ASR-33(en) et le langage LSE implémenté[15]. Plusieurs professeurs du lycée, qui enseignaient des matières autres que l'informatique furent préalablement formés de manière lourde à la programmation : tous ces moyens ayant permis la mise en œuvre de cette démarche avant-gardiste sur le terrain, avec du matériel informatique ultra-moderne pour l'époque.
↑Daniel Caous, « Témoignage d'un ancien élève sur l'ambiance d'un club informatique « 58 lycées » des années 1975 », EPInet : la revue électronique de l'EPI, no 231, (ISSN2429-3067, lire en ligne, consulté le )
↑Jacques Hebenstreit et Yves Noyelle (Paru initialement dans la revue de l'EPI Association, n° 6, décembre 1973), « Un langage symbolique destiné à l'enseignement : LSE », Bulletin de l'EPI, Association Enseignement public & informatique (EPI), , p. 10-18 (lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Ratinaud, Historique des technologies de l'information et de la communication dans l'Éducation nationale : Expérience des 58 lycées - Matériels (Diaporama de présentation - Extrait), Toulouse, 14 p. (lire en ligne), p. 5