Le lycée Edmond-Perrier est un établissement d'enseignement général et technique, secondaire et supérieur, situé à Tulle, en Corrèze. Il est dédié au zoologiste Edmond Perrier, né à Tulle en 1844. Il a été construit par Anatole de Baudot, et offre de nombreuses ressemblances avec le lycée Lakanal de Sceaux, dû au même architecte.
Sa devise est "Sunt rupes virtutis iter", identique à celle de Tulle qui signifie "Les difficultés sont le chemin de la vertu".
Histoire
Le collège de Tulle (1567-1883)
Le lycée Edmond-Perrier a succédé au collège de Tulle, dont la création date de 1567. À partir de 1620, le collège fut administré par les jésuites, puis ce fut au tour des Théatins de le gérer à partir 1764 jusqu'en 1791.
Le lycée de Tulle (1883-1923)
Une délibération du conseil municipal du propose l’idée de la transformation du collège en lycée.
En 1892 est créée une Amicale des Anciens élèves du lycée de Tulle qui sera étoffée en 1937 d'une antenne parisienne.
Le , trois jours seulement après le début de la Première Guerre mondiale, le lycée sert de caserne au 300e Régiment d'infanterie. Une semaine plus tard, il se transforme en hôpital militaire et reçoit ses premiers blessés le 26 août. En octobre 1916, il redevient un lieu d'enseignement et d'étude.
Le lycée Edmond-Perrier (depuis 1923)
Le lycée de Tulle prend en 1923 le nom de lycée Edmond-Perrier, en l’honneur du zoologiste Edmond Perrier, décédé deux ans plus tôt et qui fut élève au Collège de Tulle.
De 1945 à nos jours, le lycée connut trois incendies dont le plus important en mai 1967. Heureusement, la façade du lycée ne fut jamais atteinte par les flammes.
Le lycée accueille aujourd'hui environ 1100 élèves, répartis dans les filières générales (S, ES, L) et technologiques (STG) de l'enseignement secondaire, ainsi que des filières d'enseignement supérieur : BTSCGO (Comptabilité et gestion des organisations) et NRC (Négociation et Relation Client) ainsi que des classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (PCSI et PC).
Classement du lycée
En 2015, le lycée se classe 3e sur 9 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 665e au niveau national[1]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[2].
Source : Classement 2023 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2022). * le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières scientifiques, c'est un panier de 11 à 28 écoles d'ingénieurs qui a été retenu par L'Étudiant en filière PC selon les années.
Jean-Jacques Aillagon (né en 1946), professeur d'Histoire-Géographie au lycée de 1973 à 1976, ancien ministre de la Culture et de la Communication, et ancien directeur du château de Versailles.
↑voir le texte de René Schérer, "Mes coins", dans Revue des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, Tulle, 1994-1995, (repris dans Digraphe, Paris, juin 1996, n°76, p.27-38, et dans Enfantines, Paris, Editions Economica, 2002, pp.163-176).
↑voir le livre de Marcel Conche, Ma vie antérieure, Editions Encre Marine, 2003.
↑voir Pierre Diederichs, "Benoît Mandelbrot et la géométrie fracatale", dans Revue des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, tome 105, 2002, p.29-42 ; ou Pierre Roubinet, "Témoignage", dans Revue des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, tome 105, 2002, p.43-44