Ce lycée resta longtemps anonyme : en 1950 l’administration refusa de lui attribuer le nom d’Émilie Maliver (1885-1944), ancienne professeure de dessin dans cet établissement et sculptrice d’un certain renom[1]. Ce n’est qu'en 1962 que le lycée se vit attribuer le nom d'Albert Calmette, inventeur du vaccin contre la tuberculose (BCG), qui naquit à Nice en 1863[1].
Initiatives pédagogiques et technologiques
Années 1970
En 1975, dans un objectif novateur d'initiation à l'informatique des élèves et enseignants intéressés, le lycée Albert-Calmette, à Nice, fut éligible à l'opération du ministère de l'Éducation nationale, dite « Expérience des 58 lycées »[2] : utilisation de logiciels et enseignement de la programmation en langage LSE[3], en club informatique de lycée[4],[5], pour 58 établissements de l'enseignement secondaire[6]. À cet effet, dans une première phase, quelques professeurs du lycée, enseignants de diverses disciplines, furent préalablement formés à la programmation informatique. Puis, dans une seconde phase, cet établissement niçois fut doté d'un ensemble informatique en temps partagé comprenant : un mini-ordinateur français CII Mitra 15[7] avec disque dur, un lecteur de disquettes 8 pouces, plusieurs terminaux écrans claviers Sintra TTE[8], un téléimprimeur Teletype ASR-33(en) et le langage LSE implémenté[9] ; tout ceci ayant permis de mettre en œuvre sur le terrain cette démarche expérimentale, avec du matériel informatique ultra-moderne pour l'époque.
Filières
Le lycée Albert-Calmette propose la filière Abibac, permettant l'obtention simultanée d'un baccalauréat français et allemand[10].
Classement
En 2018, le lycée Albert-Calmette est considéré comme le meilleur lycée public de Nice selon Nice-Matin[11].
↑Pierre Ratinaud, Historique des technologies de l'information et de la communication dans l'Éducation nationale : Expérience des 58 lycées - Matériels (Diaporama de présentation - Extrait), Toulouse, 14 p. (lire en ligne), p. 5
↑Daniel Caous et Jacques Baudé, « Les mini-ordinateurs « Éducation nationale » de la décennie 1970 », « 1024 » : bulletin de la Société informatique de France, no 19, , p. 41-48 (DOI10.48556/SIF.1024.19.41, lire en ligne [PDF], consulté le )