Lucius Iulius Iullus (consul en -430)

Lucius Iulius Iullus
Fonctions
Consul
avec Lucius Papirius Crassus
Maître de cavalerie
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
L. Iulius IullusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Julii Iuli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gens
Statut

Lucius Iulius Iullus est un homme politique romain du Ve siècle av. J.-C., consul en 430 av. J.-C.

Famille

Il est membre des Iulii Iulli, branche de la gens patricienne des Iulii. Il est peut-être le fils de Vopiscus Iulius Iullus, consul en 473 av. J.-C. Il est le père de Lucius Iulius Iullus, tribun consulaire en 401 et 397 av. J.-C.[1]

Carrière

Tribun consulaire (438)

Lucius Iulius Iullus est tribun militaire à pouvoir consulaire en 438 av. J.-C., avec Lucius Quinctius Cincinnatus et Mamercus Aemilius Mamercinus[2], année durant laquelle les ambassadeurs envoyés à Fidènes pour s'enquérir des causes de sa trahison sont assassinés. Pour le tribunat de 438, il est possible qu'il y ait confusion avec Caius Iulius Iullus, consul en 447 et 435 av. J.-C.[3]

Maître de cavalerie (431)

En 431 av. J.-C., le territoire romain est menacé par les Èques et les Volsques qui se rassemblent sur le mont Algide. Le Sénat et les tribuns de la plèbe contraignent les deux consuls Titus Quinctius Poenus Cincinnatus et Cnaeus Iulius Mento à nommer un dictateur pour prendre la tête de l'armée. Cincinnatus choisit son beau-père, Aulus Postumius Tubertus[4], réputé pour être un commandant strict et sévère, qui prend Iullus pour maître de cavalerie[4],[a 1]. Les Èques et les Volsques sont vaincus et Tubertus retourne à Rome en triomphe[a 2],[4].

Consulat (430)

Iullus est élu consul en 430 av. J.-C. avec Lucius Papirius Crassus pour collègue[5]. Durant leur mandat, les Èques, vaincus l'année passée, négocient la paix avec le Sénat, offrant leur soumission. Ils obtiennent une trêve de huit ans[5]. De leur côté, les Volsques, vaincus également au mont Algide, se divisent sur la conduite à tenir. Le conflit interne entre les partisans de la guerre et ceux pour la paix les éloignent un temps du territoire romain[a 3].

Notes et références

  • Sources modernes :
  1. Broughton 1951.
  2. Broughton 1951, p. 57-58.
  3. Broughton 1951, p. 58.
  4. a b et c Broughton 1951, p. 63.
  5. a et b Broughton 1951, p. 64.
  • Sources antiques :

Bibliographie

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi