Louis Texier-OlivierLouis Texier-Olivier
Louis Texier-Olivier, né à Reignac-sur-Indre (Indre-et-Loire) le et mort à Ortholaras (Lortholary[2]), commune de Montgibaud (Corrèze), le , est un haut fonctionnaire et homme politique français, préfet et député. BiographieFamilleLouis Texier-Olivier est le fils de Louis-François Texier-Olivier, seigneur de Rochettes, receveur au château de Reignac, et de Louise-Renée Hubert. Il épouse Marie-Jeanne Richard, héritière du château de Glénay (Deux-Sèvres), le 4 juin 1794. Louis Texier-Olivier et Marie-Jeanne Richard se sont rencontrés alors qu'ils étaient tous deux emprisonnés à Tours. Contrainte par un de ses oncles de suivre les armées vendéennes jusqu'à leur défaite au Mans, Marie-Jeanne Richard avait été transférée à Tours pour y être traduite devant la Commission militaire. Elle est acquittée le 16 mars 1794 mais, le 24 juin 1794, Sénar fait arrêter Madame Texier-Olivier pour y être traduite devant le Tribunal révolutionnaire. Elle est relâchée par un arrêté du Comité de sûreté générale le 16 thermidor an II (3 août 1794)[3],[4]. CarrièreAu début de la Révolution, Louis Texier-Olivier, avocat, est clerc de procureur à Paris[5]. En septembre 1789, il s’installe à Tours et devient « défenseur officieux ». Procureur-syndic de Reignac en 1791, il est nommé membre du bureau de conciliation près le tribunal de Tours le 5 juillet 1792. Le 12 septembre suivant, membre du directoire du département, il est élu administrateur d’Indre-et-Loire. Il est incarcéré comme suspect en 1793 avec Clément de Ris. Le 9 février 1794, Gabriel Jérôme Sénar, à qui il s’oppose, le fait arrêter et emprisonner d'abord à Tours puis à Paris[5]. Lavé des accusations portées contre lui, il reprend ses fonctions le 4 juin. Il est nommé Commissaire du Pouvoir Exécutif près de l’administration du département d’Indre-et-Loire le 22 décembre 1795[3]. Il fait destituer les administrateurs par le Directeur exécutif et en fait nommer cinq nouveaux plus proches de lui[5]. Il est ensuite élu député aux Conseil des Cinq-Cents, où il siège du au [6],[5]. Il est nommé préfet des Basses-Alpes en 1800, dans la première promotion de préfets. Il quitte ce poste en 1802, pour la préfecture de la Haute-Vienne, où il reste en fonction jusqu’à la fin du Premier Empire[7],[5]. Révoqué à la Restauration, il joue un rôle de premier plan pendant les Cent Jours. Il se retire de la scène politique en 1815[3]. Honneurs
Œuvre
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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