Louis (Louis Jean Catherine) Somers, né à Anvers le , est le fils de Guillaume Somers (1773-1833), contrôleur des hospices civils, et d'Anne Catherine Marchant (1774), mariés à Anvers le [1].
Louis Somers participe à 25 expositions triennales belges de 1833 à 1873. Il expose également à deux Salons de Paris (en 1844 et 1853) et à onze Expositions des maîtres vivants aux Pays-Bas (de 1839 à 1860)[5].
Peu avant 1837, Louis Somers enseigne la peinture de genre à Guillaume Somers (né en 1819), ensuite élève de Gustave Wappers[6].
Membre de l'Académie artistique d'Anvers, Louis Somers favorise les rencontres avec les artistes étrangers. Lorsque Charles Auguste Schuler (1804-1859, d), graveur strasbourgeois, expose au Salon d'Anvers de 1855, il réside chez Louis Somers, rue des Récollets à Anvers[7].
Louis Somers meurt, célibataire, à l'âge de 66 ans, rue Van Schoonbeke no 8 à Anvers, où il résidait depuis 1872, le . Il est inhumé deux jours plus tard au cimetière du Kiel à Anvers[8].
Lors du Salon de Bruxelles de 1836, le critique Louis Alvin commente les quatre toiles que Louis Somers a envoyées :
« Pensionnat incendié mérite une mention particulière. Le sujet est bien choisi, plein d'intérêt et fournit au jeune artiste l'occasion de s'essayer à la peinture des passions, sans se jeter tout à fait au milieu des grandes difficultés de l'expression. La couleur de ce tableau est d'une vigueur de ton peu ordinaire ; les poses, les expressions et le dessin répondent bien à la pensée de l'auteur. Les Rivaux et L'Attente sont d'une couleur plus fade et ne manquent cependant pas de quelques qualités. Un politique leur est de beaucoup supérieur »[10].
Lorsque Louis Somers expose Les Enfants de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, attachés au pied de l'échafaud pendant la décapitation de leur père au Salon de Bruxelles de 1845, le Journal de Bruxelles estime que « l'artiste est en progrès. Les figures des deux jeunes princes sont expressives et sagement peintes. En cherchant un effet en harmonie avec la teinte lugubre du sujet, M. Somers a disposé sur sa palette des tons gris et mats qui rendent son tableau monotone. Il aurait dû prendre un parti plus décidé et détacher davantage ses figures sur l'ombre du fond »[11].
Expositions
Belgique
1833 - 1849
Salon de Bruxelles de 1833 : Ruines de l'intérieur de la citadelle d'Anvers et Laitière vendant du lait à un vieillard[3].
Salon d'Anvers de 1834 : Un chansonnier sur une place publique et Un cantinier avec son enfant ; effet de neige[12].
Salon de Gand (XVI) de 1835 : Le Tirage au sort, L'Heureuse famille et Un intérieur[13].
Salon d'Anvers de 1843 : Les Enfants de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, attachés au pied de l'échafaud pendant la décapitation de leur père[9].
Salon de Bruxelles de 1845 : Les Enfants de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, attachés au pied de l'échafaud pendant la décapitation de leur père et deux portraits[17].
Salon d'Anvers de 1864 : Après l'office et Religieux lisant leur bréviaire[26].
Salon de Bruxelles de 1866 : Charles Ier, roi d'Angleterre, et son auguste épouse, surprennent leurs enfants à l'étude, Moine méditant et Le Précepteur[27].
Salon d'Anvers de 1867 : Charles Ier, roi d'Angleterre, et son auguste épouse, surprennent leurs enfants à l'étude, Le Précepteur et Un moine méditant[28].
Salon de Gand (XXVII) de 1868 : Charles Ier, roi d'Angleterre, et son auguste épouse, surprennent leurs enfants à l'étude, Un moine méditant, La Femme du pêcheur et Religieux disant leur bréviaire""[29].
Salon d'Anvers de 1870 : Une première épreuve, Au dessert et Un concert[30].
Salon de Douai de 1833 : Une laitière vendant du lait à un vieillard et Une citerne et autres ruines de la citadelle d'Anvers[33].
Salon de Paris de 1844 : Les Enfants de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, attachés au pied de l'échafaud pendant la décapitation de leur père, Un sacristain de village instruisant ses élèves et Une mansarde de poète[33].
Salon de Paris de 1853 : Charles Ier, roi d’Angleterre, reçoit la visite de sa famille avant son supplice[33].
Exposition des maîtres vivants à Amsterdam en 1844 : Les Enfants de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, attachés au pied de l'échafaud pendant la décapitation de leur père, Un sacristain de village enseignant et Une rencontre de poètes[5].
↑Sibylle Valcke, « Louis Somers », sur kikirpa.be, (consulté le ).
↑ a et bCatalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie des artistes vivants, exposés au Salon de 1833, Bruxelles, H. Remy, , 45 p. (lire en ligne), p. 30.
↑ a et bCatalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie des artistes vivans, exposés au Salon de 1836, Bruxelles, Vandooren frères, , 52 p. (lire en ligne), p. 38.
↑ a et bCatalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1842, Bruxelles, Demortier frères, , 107 p. (lire en ligne), p. 77.
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1845, Bruxelles, Demortier frères, , 136 p. (lire en ligne), p. 106.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 84 p. (lire en ligne), p. 36.
↑Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie exposés au Salon de 1848, Bruxelles, J-B-J De Mortier, , 120 p. (lire en ligne), p. 117.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 103 p. (lire en ligne), p. 85.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Henri Verbeckt, , 95 p. (lire en ligne), p. 80.
↑Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1854, catalogue explicatif, Bruxelles, G. Stapleaux, , 163 p. (lire en ligne), p. 104.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 186 p. (lire en ligne), p. 149.
↑Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1863, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 150 p. (lire en ligne), p. 116.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 171 p. (lire en ligne), p. 142.
↑Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1866, catalogue explicatif, Bruxelles, Charles Lelong, , 195 p. (lire en ligne).
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 168 p. (lire en ligne), p. 138.
↑Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1868 (XXVII), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 80 p. (lire en ligne).
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 159 p. (lire en ligne), p. 129.
↑Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1872, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 205 p. (lire en ligne), p. 81.
↑Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 163 p. (lire en ligne), p. 152.
↑ ab et c« Louis Somers », sur salons.musee-orsay.fr, (consulté le ).