Louis SchoenhauptLouis Schoenhaupt
Louis Samuel Schoenhaupt (en allemand : Ludwig Schönhaupt), né le à Mulhouse et mort le dans la même ville, est un dessinateur industriel et peintre héraldiste alsacien[1]. BiographieSon père, Jacques Louis Schoenhaupt, est un relieur originaire de Strasbourg qui s’établit à Mulhouse en pour diriger l’atelier de reliure de J.-C. Meininger dont il épousa la veuve et héritière, Rosline Gisler, l'année suivante[2]. Né de cette union, Louis Schoenhaupt grandit à Mulhouse où il effectue sa scolarité avant d’entrer en apprentissage auprès du dessinateur Joseph Hübner à l’âge de treize ans[3]. Quatre années plus tard, il poursuit sa formation à Paris dans plusieurs ateliers. À son retour à Mulhouse en , il devient dessinateur chez Koechlin frères puis s’associe avec Ernest Lalance. En , il épouse Caroline Baldner, descendante de Léonard Baldner, naturaliste strasbourgeois du XVIIe siècle[2] : de cette union naissent sept enfants. Après plusieurs années en tant que dessinateur salarié, Louis Schoenhaupt s’établit à son propre compte et ouvre un atelier de dessin industriel et travaille sur différents genres d’impression sur textile. Avec le manufacturier Daniel Dollfus-Ausset, il fonde en une « société de dessin industriel » dont les collections sont cédées en à la Société industrielle de Mulhouse qui lui décerne une médaille d’honneur le [4]. Conservateur du Musée industriel de Mulhouse, il est également membre du comité du Musée historique de Mulhouse et de la loge maçonnique la Parfaite harmonie[5]. Décédé le à Mulhouse, Louis Schoenhaupt a légué au Musée historique d’importants ouvrages d’héraldique. ŒuvreSchoenhaupt réalise Christliche Gedenktafel ou Album colorié de la foi chrétienne qui reçoit la médaille d’or de l’Exposition universelle de 1867[6]. Passionné par l’étude des blasons et membre de l’association héraldique allemande Herold, il reçoit pour ses travaux dans ce domaine une médaille d’argent à l’occasion d’une exposition à Lyon et un deuxième prix lors d’une exposition à Berlin en [7]. Il publie en le Livre d’or de la ville de Mulhouse, illustrée des armoiries des familles bourgeoises de l'ancienne république mulhousienne. Il signe quatre-vingt lithographies parues dans L’Hôtel de Ville de Mulhouse édité en par son neveu Ernest Meininger. À la fin de sa vie, Schoenhaupt travaille sur un recueil de milliers de blasons coloriés de toutes les communes alsaciennes à travers 180 planches inspirées de l’Armorial de la généralité d’Alsace commandé par Louis XIV[8]. Ses derniers travaux sont publiés en , soit cinq ans après sa mort, sous le titre Armorial des communes d’Alsace y compris les pierres-bornes avec des notices sur chaque commune[1]. Références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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