Louis MazotLouis Mazot
Louis Mazot est un peintre figuratif français né le à Montpellier et mort à Paris, le . BiographieParallèlement à ses études aux Beaux-Arts de Montpellier, sous la direction de Camille Descossy, et à son travail de peintre, il exerce ses talents graphiques comme dessinateur humoristique au Midi-Libre sous le pseudonyme Tony Tolis, puis sous son nom, à son arrivée à Paris, notamment pour l’Illustration et Le Rire. Il se lie d’amitié avec les cinéastes Jean-Charles Tacchella et Henri Colpi et fonde avec eux, en 1948, la revue Ciné-Digest[1] dont il assure la direction artistique et réalise les dessins[2]. Avec la Suissesse Sylvia Meyer, qu’il épouse en 1950, ils se lancent dans la création de mobilier et de dessins textiles qu’ils développent dans leur magasin de la rue de Verneuil - les Ateliers Mazot-Meyer[3]. Ensemble, ils réalisent également des décors de vitrines pour de grandes enseignes. Son épouse continuera, pendant près de trente ans, à concevoir meubles et objets en rotin. À partir de 1955, Louis Mazot décide de se consacrer exclusivement à la peinture. Exposant peu, il peint sans discontinuer jusqu’à sa disparition en 1994. StyleEn 1955 que Louis Mazot expose pour la première fois à la galerie Saint-Placide. Sélectionné à plusieurs reprises pour le Prix de la critique, il participe également aux Peintres Témoins de leur Temps. Son œuvre est remarquée pour ses paysages et natures mortes à la matière dense et à la palette aux couleurs chaudes.[Interprétation personnelle ?][4]A partir de 1962, il traverse une décennie de doutes et de recherches, s’éloignant des galeries et du rythme trop soutenu des expositions.[Interprétation personnelle ?][5] Dans les années 70, ses compositions intimistes se distinguent par des sujets aux contours flous avec des tonalités discrètes, sourdes. Ses paysages et ses autres motifs sont souvent enveloppés d’une brume – sorte de sfumato – qui leur confère mystère et intemporalité.[Interprétation personnelle ?][6] S’il aime représenter des sujets « surréalisants », il récuse toute appartenance au courant surréaliste. Ses natures mortes aux objets empilés dans un équilibre précaire, à l’atmosphère énigmatique, lui valent d’être associé, par la critique, à Jean Siméon Chardin, Giorgio Morandi ou Balthus.[Interprétation personnelle ?][7],[8] Louis Mazot est aujourd’hui considéré comme l’un des représentants important et encore méconnu du réalisme poétique.[Interprétation personnelle ?][9] Ses œuvres se trouvent majoritairement dans des collections privées, en France, en Suisse, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Japon. Expositions et salonsExposition personnelles
Expositions collectives
Salons
Membre associé à partir de 1979 puis sociétaire à partir de 1981 de la Société nationale des beaux-arts (SNBA). Références
Bibliographie
Liens externes
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