Louis Marchand, qui ajoutera le nom du lieu-dit Les Raux où il est né à sa signature, possède initialement la double vocation de jardinier et d'artiste peintre.
Il exerce la première vocation auprès du propriétaire du château de Beaujardin à Tours, Charles Liéron qui l'initie à la peinture, puis de Julia Daudet pour le parc du château de Pray situé à Chargé, près d'Amboise[1], qui lui offre de côtoyer une société artistique et érudite[2].
Louis Marchand des Raux exerce alors pleinement sa double vocation, peignant pour les galeries de la Côte d'Azur et de Paris où il va côtoyer Henri Matisse, Pablo Picasso et Jean Cocteau et où les grandes collections des États-Unis vont s'intéresser à son œuvre[2].
Depuis 2018, une rue de la ville de Fondettes porte le nom de l'artiste[1].
Expositions personnelles
Galerie Séraphine, Paris, 1969.
Espace Neptune, Saint-Jean-Cap-Ferrat, .
Réception critique
« Le visage humoristique de l'expressionnisme : de curieuses scènes rustiques ou des épisodes historiques tracés dans une pâte lourdement malaxée. » - Gérald Schurr[3]
« Il s'est créé un métier très personnel, non sans parenté avec la technique de Soutine. Il traite des portraits, des allégories et des scènes paysannes, qu'il ne voit pas sans humour. » - Dictionnaire Bénézit[4]