Louis LumetLouis Lumet est un écrivain et un militant français né le à Issoudun (Indre) et mort le à Paris. BiographieNé à Issoudun (Indre) le , Louis Joseph Lumet est le fils de Jean-Baptiste Lumet et Louise Dérouet. Il était selon son livret militaire « un homme au visage ovale, aux cheveux et aux yeux bruns ». Employé d’assurances mesurant 1,68 mètre, il fut exempté du service militaire, puis ajourné à nouveau en 1892 et enfin réformé en 1893. Il s’intéressa à la littérature, à l’histoire, à la sociologie, au théâtre et aux arts décoratifs. Louis Lumet a débuté dans la littérature à côté de Saint-Georges de Bouhélier, d’Eugène Montfort, au temps de l’affaire Dreyfus. Il fut l’ami d’Albert Fleury et de Charles-Louis Philippe. En , il créa une petite revue L’Enclos[1] fondée avec le concours de ses jeunes amis et qui dura 4 ans, mais dont il s'éloigna à partir de . Charles-Louis Philippe y fit paraître ses deux premiers livres : Quatre histoires de pauvre amour (1897) et La Pauvre Marie et Bonne Madeleine. Léon Frapié, Jean Baffier, J.-G. Prod’homme, Léon Riotor, Albert Lantoine, Hugues Lapaire, René Ghil, les frères Pelloutier, Lucien Jean ont collaboré à L’Enclos. Il est en le cofondateur de « L'Art pour tous », un groupe lié à la Fédération des universités populaires, avec Édouard Massieux[2]. Il fonde également le Théâtre civique, sociétés de vulgarisation artistique pour faire connaître au grand public les artistes de son temps. Louis Lumet publia de son côté des romans La Fièvre et des Conversations avec Idéa. Il écrivit Hélène, Le Chaos, Les cahiers d’un congréganiste, romans et essais de tendances sociales pour ne pas dire socialistes. Nommé inspecteur des Beaux-Arts, il écrivit un ouvrage sur le Dessin d’après les maîtres, une Histoire de la grande guerre en collaboration avec Gustave Geffroy et Léopold Lacour intitulée Histoire de la France héroïque et de ses alliés. Avant de mourir, il prend la direction des services de propagande de l’exposition des Arts décoratifs modernes de 1925, mais, malade, il meurt à Paris en son domicile 6 rue Froidevaux dans le 14e arrondissement, le à l’âge de 53 ans[3]. Proche de Jean Baffier qu'il défendit toute sa vie, il a donné deux œuvres de l'artiste au Musée d'Issoudun et au musée de Nevers.. Principaux écrits
Références
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